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Le dernier thème, datant du 17 juin, était cette image :


presque NSFW )
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Le thème du 16 juin était cette image


Ed se pencha et retira la cigarette de la bouche d'Oswald. Il l'écrasa sous son pied, et avant que ce dernier n'ait eu le temps de protester, il pressa lentement sa bouche contre la sienne, étouffant ses récriminations. Avec un sourire, il posa ses mains de chaque côté du visage de son époux et embrassa tendrement ses lèvres, l'alcool lui faisant oublier toute retenue.
Ce n'est pas Oswald qui s'en plaignit. Il gémit doucement et agrippa le devant de sa chemise pour le rapprocher autant que possible.
Soudain, des explosions retentirent dans le ciel et Oswald poussa un glapissement de frayeur en s'écartant vivement pour regarder en l'air. Ed éclata d'un rire aviné :
- Ce ne sont que des feux d'artifice.
Les joues pâles d'Oswald se teintèrent de rouge et Edward cessa de résister à l'envie de l'embrasser à nouveau ; il baisa sa bouche, ses joues, son menton, de manière désordonnée et affectueuse, avant qu'Oswald ne détourne la tête.
Sans se vexer, Ed frotta son nez contre sa mâchoire. Des cris détournèrent son attention et il regarda en contrebas, des gens qui étaient entrés dans l'eau et criaient en levant les bras au ciel.
- Viens, décida Edward en tirant Oswald par le poignet.
Ce dernier écarquilla les yeux.
- Edward Nygma Cobblepot, si tu crois que...
Il butta dans un caillou et dévala la pente avant de tomber à l'eau.
- OSWALD !!
L'interpellé se redressa, trempé de la tête aux pieds. Il explosa :
- Je t'avais dis que je ne voulais pas...
Ed se jeta dans ses bras.
- Tu n'as rien ?? Tu ne t'es pas fait mal ?!
Autour d'eux, les gens s'étaient remis à crier, et rire, visiblement bien alcoolisés.
La colère d'Oswald fondit comme neige au soleil. Il se blottit contre son mari, frémissant.
- Je veux rentrer...s'il te plaît.
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Le thème du jour est issu du jeu Diablo, mais comme c'était pas possible de le caser dans mon recueil, j'ai décidé de changer de fandom pour ce thème


Dominé par la fatigue, il sentit ses paupières s'abaisser lentement, ses doigts s'arrêtant de guider la plume qui traçait de mystérieuses écritures dans le grimoire ouvert devant lui.
Il se redressa brusquement, reprenant ses esprits tandis qu'une voix rauque l'appelait. Il vit la fumée de la bougie qui éclairait son ouvrage s'épaissir, et former un visage dans l'air. L'apparition avait d'immenses cornes de bouc sur le crâne et un regard diabolique luisant d'un éclat rouge.
« As-tu bientôt terminé ? », interrogea la volute de fumée.
- Presque, mon maître, déclara la silhouette encapuchonnée en replongeant sa plume dans un encrier rempli de sang.
Il reprit son travail malgré son épuisement, sentant le regard brûlant sur lui le juger.
- Lorsque tu auras fini ta tâche, nous pourrons enfin être à nouveau ensemble, répliqua la créature.
Les doigts du rédacteur se mirent à trembler et il dut prendre une profonde inspiration pour éviter de gâcher les signes cabalistiques qu'il était en train de dessiner.
La voix rauque s'insinua sous son crâne :
- C'est ce que tu voulais après tout...
- Je suis né pour vous servir, souffla l'adepte à son démoniaque mentor.
Ce n'était pas à propos de ce qu'il voulait. Pas vraiment. Mais c'était ce qu'il devait faire, et le reste n'avait pas d'importance.
Il allait pouvoir ouvrir le portail grâce à ce rituel, et ainsi son Rick pourrait enfin rentrer à la maison. Ils seraient ensemble à nouveau.
Rick et Morty pour 100 ans. Pour toujours et à jamais.
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Le thème de ce soir est l'image suivante :

Dans la série, aucun des deux ne fument, pourtant dans le Batverse, c'est canon que Le Pingouin est fumeur




Ses lèvres sont comme des aimants et Ed ne peut pas en détacher le regard. Il sait qu'il n'est plus très sobre, il sait qu'ils sont censés être fâchés l'un contre l'autre, mais il ne peut tout simplement pas faire abstraction de son désir pour Oswald.
Ce dernier lui jette un regard agacé, totalement inconscient de son attraction de plus en plus grande pour sa bouche.
« Tu le fais exprès Edward. Tu sais que je suis jaloux, et pour me punir, tu as décidé de te soûler en compagnie de cette...cette...fille ! Tu n'aurais pas pu choisir de faire ça APRES notre lune de miel au moins ? Quitte à me tromper, tu aurais pu attendre non ? »
Ed pinça les lèvres et tenta de re-focaliser son attention sur la discussion. Il avait bu en compagnie d'Isabella jusqu'à ce qu'Oswald vienne le chercher au bar de l'hôtel, très désappointé. Il l'avait traîné dehors pour dessaouler et à présent ils étaient assis au bord du Tibre, admirant les lumières de la ville dans la chaleur nocturne.
C'était vrai, il l'avait fait pour énerver Oswald. Dès qu'il avait vu la fille, ce dernier s'était montré extrêmement agressif et Ed lui en voulait de penser qu'il pourrait entretenir la pensée de le quitter pour une femme qu'il venait de rencontrer. Même si celle-ci ressemblait trait pour trait à sa petite-amie défunte. Aussi, il avait passé du temps en sa compagnie parce qu'il était curieux.
Oswald piocha une cigarette et la planta entre ses lèvres – il avait oublié son fume-cigarette -, l'allumant d'un geste nerveux en faisant claquer son briquet en argent. Il était clairement énervé.
- Tu sais bien que je ne ferais jamais ça, murmura Ed d'une voix langoureuse en posant une main sur sa cuisse.
Il se pencha vers lui, et Oswald lui cracha sa fumée au visage.
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Le thème du jour était une chanson de Francis Lalane "La plus belle fois qu'on m'a dit 'je t'aime'"

« La plus belle fois où on m'a dit 'Je t'aime', c'était un mec qui me l'a dit... », marmonna Ed en reposant un énième shot vide sur la table.
La rouquine lui jeta un regard compatissant. Contrairement à Edward, elle n'avait pas l'alcool bavard.
« Il m'a regardé simplement, avec des yeux qui regardent vraiment...le seul à me voir.... », balbutia-t-il à nouveau en rougissant. « Il ne souriait pas, et je n'arrivais pas à comprendre...d'habitude il me souriait tout le temps et là... »
Il redressa ses lunettes de guingois sur son nez.
« Il l'a dit...l'a dit avec...un sourire qui pleure. »
- Hm, ça n'existe pas, fit remarquer sa compagne en sirotant sa troisième vodka. C'est....un oxymore.
- Je me suis senti con ce jour-là !, s'exclama Ed avec emphase, sans faire attention à ce qu'elle venait de dire. J'ai bredouillé, j'ai...j'avais peur. Pourtant il...il ne me mettait pas la pression, il ne me faisait pas du plat comme un mec avec une nana. Mais j'ai...
Le serveur arriva avec une nouvelle tournée et Edward se remit à boire. Il n'était pas habitué et la tête lui tournait. Ça lui évitait de penser à son chagrin ; lui et Oswald s'était violemment disputés, à cause de la jeune femme qui se tenait devant lui et qui était le portrait craché de son ex.
- Co...comment vous vous appelez déjà ?
- Isabella, répondit-elle patiemment.
Ed se cacha le visage dans les mains. Elle posa sa main sur son bras.
- Et qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? Vous avez fuit ?
Les mains d'Edward retombèrent sur la table, les larmes dévalant ses joues librement. Il sourit faiblement, la poitrine serrée :
- Je l'ai épousé.
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Le thème du 12 juin est une liste de mots à utiliser dans le drabble : resquiller, limonade, fraise, sushi, initiative, et sigisbée

Dans l'avion, ils avaient mangé des sushis préparés spécialement pour l'occasion par un chef japonais, et une légère salade de fraises en dessert. Le champagne, qu'ils avaient sifflé comme si c'était de la limonade, leur était monté à la tête et ils avaient fait l'amour dans la partie du jet dédiée à la chambre. Edward avait eu l'occasion de tester la douche tandis qu'Oswald était resté se prélasser dans les draps en soie jusqu'à l'atterrissage, qui eut lieu en pleine nuit à cause du décalage horaire.
Ed prit toutes les initiatives, pratiquant son italien à de multiples occasions, auprès du conducteur de la limousine, puis à l'accueil de l'hôtel. Il prit même en charge le pourboire du bagagiste – ce que les américains avaient tendance à resquiller, confia-t-il à Oswald un clin d'oeil.
Pour sa part, et même s'il était impressionné par les nombreux talents de son époux, Oswald ne se préoccupait guère de ces futilités. Même voir Ed jouer les sigisbées n'était pas pour lui déplaire.
A peine la porte de la suite s'était-elle refermée qu'il plaquait vivement son chevalier servant contre, pour lui donner un baiser des plus passionnés.
- Ce qu'on a fait dans l'avion ne t'a pas suffit ?, haleta Ed, rougissant de plaisir.
- Je ne serais jamais rassasié de toi, gronda Oswald, une lueur dangereuse dansant dans son regard. Autant t'y faire tout de suite, car désormais je ne te lâcherais pas.
Ed émit un bruit de gorge qui pouvait passer pour un rire. Le Pingouin se jeta sur ses lèvres pour lui arracher tout désir de discuter. C'était leur lune de miel après tout.
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Le thème d'aujourd'hui était cette image :


Oswald était encore un peu intimidé lorsqu'il grimpa sur le lit et se plaça à quatre pattes au-dessus de son mari.
Ce dernier lui sourit et toucha sa joue dans un geste rassurant.
« Tu...tu es à couper le souffle, Oswald. »
Ce dernier rougit, prit par surprise, et Ed en profita pour déposer un baiser sur ses lèvres. Puis il caressa doucement son oreille et chuchota :
- Tu ne le savais pas ? Je meurs de désir pour toi chaque jour depuis que l'on se connaît...
Il déglutit, sa respiration devenant plus rauque tandis que son regard s'assombrissait :
- Tu es magnifique...tes yeux....ta bouche...
Son pouce balaya les lèvres entrouvertes d'Oswald, qui gémit doucement.
- Je veux te goûter, murmura Ed en plongeant dans son cou.
Oswald se pressa contre lui en frissonnant. Une des mains d'Ed empoigna ses fesses tandis qu'il se renversait en arrière dans les oreillers – et Oswald suivit le mouvement.
- Ed !, supplia Oswald en ondulant lentement contre son bassin.
Les dents de son époux s'enfoncèrent lentement dans la chair de sa nuque et il couina sans le repousser. Ed le relâcha avant que la peau ne cède et eut un petit rire.
- Délicieux, chuchota-t-il avant de l'enlacer étroitement, le visage blotti contre son épaule.
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Le thème d'aujourd'hui était deux icônes du site représentant "Hurt Comfort" et "harcèlement au travail/de rue etc..."

La place était pleine de monde et Ed attendait au bord de la fontaine. Oswald l'avait abandonné, insistant pour aller leur acheter des glaces dans la boutique d'à côté. Il avait hâte d'y goûter car il mourrait de chaud dans la chaleur estivale. Les températures méditerranéennes n'avaient rien à voir avec celles de Gotham, où il faisait toujours froid et humide. Ici, la chaleur pouvait être sèche et brûlante, comme le désir au creux de ses reins, chaque nuit qu'il passait en compagnie d'Oswald depuis leur mariage.
Il rougit en souriant et déboutonna quelques boutons de sa chemise, regardant aux alentours pour tenter d'apercevoir le Pingouin revenant avec leurs cornets.
Au lieu de ça, il aperçut un homme agripper une femme rousse par le poignet et lui crier dessus en italien. Elle se tourna vers l'homme et agita la main devant elle, répondant sans doute de la lâcher, mais il tira et elle fit tomber son sac à main.
Ed se redressa.
L'homme attira la femme vers lui et les pas d'Ed l'amenèrent pile entre eux.
« Fermi ! », s'exclama-t-il dans un italien hésitant.
Son regard se troubla en croyant reconnaître le visage que la femme tourna vers lui.
- Kristen ?, murmura-t-il, à la fois terrifié et émerveillé.
Il reçut un coup de poing dans le ventre qui le plia en deux.
- ED !!!, s'écria la voix du Pingouin derrière lui.
Il s'effondra à moitié sur le sol en se tenant le ventre, paralysé par la douleur, les mains douces de la femme le retenant par les épaules ; il entendit néanmoins très distinctement les cris de son agresseur lorsqu'Oswald lui tomba dessus à bras raccourcis.
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Le thème du 9 juin est une photo issue de la série Merlin :


Ils étaient assis sur un banc dans la Galleria dell'Accademia de Florence pour admirer des peintures ; mais Oswald ne les regardait pas.
« Tu es....une véritable œuvre d'art. », déclara-t-il, sans préambule.
Ed tourna vivement la tête pour croiser son regard, puis cligna des yeux, hébété.
- Je... te demande pardon ?
Le Pingouin baissa les yeux en rougissant.
- Rien, je...je pensais tout haut.
Il y eut un silence, seulement interrompu par le brouhaha de la foule des touristes autour d'eux. Oswald osa relever les yeux et contempler à nouveau le profil de son époux. Il ressentait tellement d'affection rien qu'à le regarder se passionner pour ces vieux tableaux...
Il tâtonna sur le banc à la recherche de sa main et la pressa doucement en continuant de l'admirer. Il adorait ses pommettes anguleuses, son front haut, son nez droit, ses lèvres charnues et roses qui appelaient aux baisers. Il voulait juste passer ses bras autour de ses larges épaules qui portaient une élégante veste en tweed qui lui donnait un look désuet mais original ; il pourrait alors caresser à pleines mains ses cheveux bien coiffés en embrasser sa gorge pâle...
- Tu n'arrêtes pas de me regarder, fit remarquer Ed en tournant à nouveau son attention vers lui.
- Ta beauté éclipse celle des œuvres qui nous entoure, murmura Oswald, spontané.
Cette fois, Ed ne put dissimuler aussi bien sa réaction. Il piqua un fard et se cacha la visage pour ne pas montrer le sourire radieux qui lui montait aux lèvres.
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Le thème du 6 juin était cette image :


« Je n'aurais pas dû m'emporter... », soupira Oswald.
Il lâcha la couteau plein de sang qu'il tenait à la main et baissa les yeux sur le corps du bagagiste qu'il venait de sauvagement assassiner.
Ed pinça les lèvres, déjà en train de réfléchir à des solutions.
- On est à Venise. Ça ne devrait pas être difficile de le faire disparaître en le jetant dans un canal. Le seul problème, c'est encore de le transporter discrètement jusque-là...Oh et il va nous falloir des produits nettoyants...
- Je ne voulais pas gâcher ces vacances, marmonna le Pingouin en se tordant les mains.
C'était la première fois qu'Ed le voyait honteux après un meurtre. Il s'approcha et lui toucha la joue.
- Elles ne sont pas gâchées. Elles viennent à peine de commencer. Une fois qu'on aura réglé ce problème, on pourra profiter amplement de notre lune de miel.
Oswald caressa la main posée sur son visage en souriant, savourant le contact tiède et rassurant. Puis il ouvrit les yeux, son regard brillant se rivant à celui d'Edward :
- J'ai de la chance de t'avoir, tu sais ?
Ses doigts s'attardèrent sur l'anneau qu'Ed portait à l'annulaire et son sourire s'élargit. Ed se lécha le pouce et essuya quelques gouttes de sang qui souillait le front d'Oswald.
- Je peux en dire autant, tu sais ?, répliqua-t-il avec tendresse.
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Bon alors, c'est coton, parce que ça colle pas du tout avec mon recueil. Donc pour ce thème, je fais un petit drabble à part, parce que j'aime bien mais ça peut pas coller :

Le maire de Gotham et chef de la Pègre Oswald Cobblepot était marié à Edward Nygma depuis bientôt 4 ans. L'affaire avait fait grand bruit au début, puis elle s'était tassée quand le dénommé Pingouin avait remis les pendules à l'heure : il était un oméga, et il avait épousé un alpha, certes, mais cela ne l'empêcherait nullement d'assumer ses fonctions. Et si qui que ce soit souhaitait remettre en cause son autorité, ce n'est pas à Edward qu'il aurait à faire, mais au Pingouin lui-même.
Personne n'avait envie de mettre le Pingouin en colère, car tous savait ce qu'il advenait des gens qui avaient le malheur de lui déplaire. Le GCPD pouvait bien enquêter par la suite, cela ne changeait absolument rien : quand Oswald avait quelqu'un dans sa ligne de mire, c'était toute sa famille et ses proches qui y passaient.
Ainsi, il était le dominant du couple, aussi extravagant que cela paraisse aux yeux du monde. Ed, quant à lui, se satisfaisait très bien de cette situation. Il n'était pas un alpha ordinaire, il avait donc besoin d'un oméga à sa hauteur, et c'était ce qu'il avait trouvé aux côtés d'Oswald.
Leurs journées étaient souvent chargées, mais leurs nuits l'étaient bien plus encore, même au bout de 4 ans de vie commune. Ed appréciait ce déséquilibre entre eux, et et qui s'effaçait au lit, quand il devait séduire Oswald pour le convaincre d'abandonner son travail pour le rejoindre au lit, en lui faisant mille promesses – qu'il tenait ensuite scrupuleusement. Ce n'était jamais assez, et lorsqu'ils faisaient l'amour, ils se changeaient en bêtes avides, aux fourrures soyeuses et aux crocs acérés, qui échangeaient leur plaisir sans se soucier le moins du monde de ce qui était normal ou non.
Une fois transformés, il était impossible de discerner l'alpha de l'oméga.
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Le thème du 4 juin était une image d'Eggsy dans Kingsman, particulièrement BG dans son nouveau costard :


C'était la première fois qu'Ed prenait l'avion. Il était particulièrement reconnaissant envers Oswald de ne pas avoir eu à expérimenter le vol en classe éco d'un avion de ligne.
Le jet qu'il avait affrété pour les emmener en Italie était très luxueux, et il semblait glisser dans les nuages comme un monorail.
Ed jeta un œil par le hublot et sourit : ça s'était mieux passé que ce qu'il pensait.
Puis son attention se reporta sur son époux et il le dévora du regard. Celui que l'on appelait Le Pingouin était nonchalamment assis dans un des fauteuils en cuir du jet en train de lire le journal ; il ne déparait pas avec le décor, dans son costume bleu très chic, sa cravate pourpre mettant en valeur ses yeux clairs et son teint livide qu'il semblait avoir rehaussé d'un peu de maquillage pour le rendre uniforme – pourtant, Edward aimait sa pâleur, il aimait son allure de croque-mort à paillettes, le contraste entre son physique décalé et le goût très sûr de ses vêtements. Oswald n'était définitivement pas comme tout le monde et Ed l'aimait pour être aussi unique.
Néanmoins, ça ne l'empêchait nullement de trouver Oswald très beau comme ça.
Il se demandait vaguement ce que ça ferait d'ouvrir brutalement cette veste cintrée, de tirer sur cette cravate pour l'embrasser, de défaire la ceinture de ce pantalon si bien ajusté pour parcourir ses cuisses de ses doigts et vérifier si ses sous-vêtements sont d'aussi bonne qualité que le reste.
- Il y a une chambre dans ce jet, signala Oswald avec un demi sourire, sans lever les yeux. Ainsi qu'une douche, si nous en avions besoin, après toute activité physique dans laquelle nous voudrions nous engager.
- Tu lis dans mon esprit ?, gronda Ed.
- Je te connais simplement par cœur, répliqua le Pingouin en abaissant son journal.
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Le thème du 3 juin était une photo issue de la série Sherlock :


Pour une fois qu'Ed avait réussi à convaincre Oswald de s'intéresser à une de ses séries télévisées favorites, il fallait qu'ils ne soient pas d'accord.
- Martin Freeman a beaucoup plus de charme que Benedict Cumberbatch et son personnage est bien plus attachant que celui de Sherlock, déclara Oswald en prenant une gorgée de thé.
- Mais Sherlock est un génie ! C'est normal qu'il soit difficile à comprendre...
- C'est juste que je n'ai aucune empathie pour lui !, coupa le Pingouin.
- Watson est fade et n'a aucune personnalité, s'agaça Ed.
Oswald le transperça du regard.
- Moi j'aime assez. C'est un homme d'action aux épaules solides qui ne tremble pas lorsqu'il faut prendre une décision. J'aime sa façon d'être simple, sans faux-semblants ni intentions déloyales. Pas de blabla inutile, il fait ce qu'il faut quand il le faut. Il n'a pas froid aux yeux.
Il prit une cuillère de miel et le touilla dans sa tasse, calmement.
- J'aime les hommes discrets mais compétents.
Edward plissa les yeux et grommela un truc dans sa barbe.
- C'est juste moi ou bien je t'ai entendu marmonner le nom de Jim Gordon ?, demanda Oswald d'un ton faussement détaché qui cachait mal sa satisfaction.
Rosissant légèrement, Ed préféra laisser courir.
- Je ne comprends pas comment tu peux ne pas trouver Sherlock attirant, maugréa-t-il. Je pensais que c'était ton type...
Avec un sourire en coin, Oswald le détailla des yeux :
- Oh, tu veux dire le type dégingandé, élégant, plus intelligent que la norme et à l'ego surdimensionné ?
- Mon ego est parfaitement proportionné, murmura le Riddler en jouant avec un carré de sucre.
Oswald pouffa, et il lança de façon qui aurait pu sembler innocente si son regard n'était pas intensément fixé sur celui d'Edward :
- Et sinon...que penses-tu d'Irène Adler ?
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Pour le 2 juin, il fallait utiliser au moins 4 des mots suivants : bleu (couleur ou hématome), serpent, échéance, maroilles, sirène, collant

Succombant aux sirènes du désir, Ed rejoignit Oswald dans le lit, se faufilant tel un serpent sous les draps, entre les jambes de son époux.
Ce dernier rejeta draps et couette.
- Je veux te regarder, déclara-t-il en battant des paupières, l'excitation lui rougissant les joues.
Edward commença à lui masser l'entrejambe, plongeant ses yeux dans ceux d'un bleu cobalt d'Oswald. Il siffla entre ses dents :
- C'est ce que tu cherchais, n'est-ce pas ? Tu as passé la journée à me tenter...
Il se pencha, déposant un baiser révérencieux sur la bosse qui se formait sous le sous-vêtement du Pingouin. Ce dernier lâcha un soupir tremblant :
- Je n'ai rien fait de spécial, s'indigna-t-il faiblement, sans grande volonté.
La langue rose d'Edward lécha la ligne de plus en plus raidie de son pénis à travers le tissu.
- Tu as gardé ta chemise ouverte...
- Il faisait chaud !
- Et tu gémissais en t'essuyant le front, c'était indécent, continua Ed en lui caressant les cuisses.
- Il faisait VRAIMENT très chaud.
- Tu as laissé couler de l'eau sur ta gorge en buvant à plusieurs reprises, marmonna Ed, les yeux rendus sombre par le désir.
Oswald roula des yeux, impatient.
- Fais-le sérieusement !
- Je ne savais pas qu'il y avait une échéance. Te voilà bien pressé, susurra sournoisement le Riddler en malaxant lentement ses testicules, sans retirer le slip.
- Assez !, geignit Oswald en ondulant des reins, avide.
Ed sourit et accepta enfin de baisser l'élastique. Il prit le sexe de son mari en main et y apposa ses lèvres pleines, pour en sucer le bout, doucement.
Le Pingouin tressaillit violemment, comme s'il se retenait depuis un moment, et jouit.
Ed se redressa en souriant d'un air prédateur et étala le liquide visqueux, légèrement collant, sur le ventre de son amant.
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Le thème du 1 juin était Rentrée, avec cette phrase d'accroche "Il/elle poussa un soupir en contemplant la photo placée en fond d'écran. Qu'ils étaient bien là-bas. Demain, la rentrée. Déjà. D'un doigt furtif, il/elle caressa les lèvres du visage immobile qui semblait le(a) narguer. Il/elle avait encore son goût sur les siennes. Pensait-il à elle/lui ?"

Ce sera probablement le dernier drabble dans mon recueil, chronologiquement. Je l'écris maintenant parce qu'il colle au thème, mais en terme de timeline, c'est pas ça XP



Oswald poussa un soupir en contemplant la photo placée en fond d'écran. Elle représentait Ed en train d'imiter la tour de Pise en arrière plan, droit comme un i et penchant sur le côté, tandis qu'Oswald essayait de le redresser, riant aux éclats face aux facéties de son époux.
Leur Lune de Miel avait été fantastique. Ils n'avaient pensé à rien, si ce n'est prendre du bon temps, et ça leur avait fait le plus grand bien. Ça avait été deux semaines de rêve.
Hélas, c'était terminé. Ils étaient de nouveau à Gotham, et demain, ils reprendraient chacun leur activité. C'était passé bien trop vite.
D'un doigt furtif, il caressa le visage d'Edward sur l'écran qui semblait le narguer, avec ses yeux pétillants et son sourire narquois. Il s'attarda sur le sourire, se remémorant le goût de ses lèvres sur les siennes après le dîner, juste avant qu'Ed ne parte prendre sa douche.
Il consulta l'heure et se leva en s'étirant. Il se débarrassa de son peignoir et, seulement vêtu d'un slip noir, il se faufila dans le lit. Il frissonna à la fraîcheur des draps contre sa peau nue, mais il avait dans l'idée que si Ed ne traînait pas trop, ils pourraient se réchauffer mutuellement de la plus agréable des façons.
Peut-être que c'était déjà ce qu'Ed était en train de faire. Il prenait vraiment beaucoup de temps, juste pour se laver.
Oswald esquissa un sourire tordu en remontant la couverture contre son menton, les joues rosissantes ; peut-être qu'Ed était en train de penser à lui, exactement comme il était en train de penser à Ed en cet instant précis.
Cachant son visage dans l'oreiller pour y gémir, il frotta ses cuisses l'une contre l'autre, ignorant volontairement la montée de son désir pour l'instant.
Il espérait juste que la douche d'Ed ne prendrait plus trop de temps.
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Alors pour le 31 mai, la thème était un fanart de Shingeki no kyojin.

(Si quelqu'un connaît le nom de l'artiste pour le créditer, je suis preneuse)

Cela dit, j'ai quand même fait un drabble sur Gotham, vu que je continue mon recueil sur leur lune de miel :

Pour une fois qu'ils se rendaient dans un bar populaire, et non pas un endroit chic comme ils en avaient pris l'habitude depuis le début de leur séjour, Oswald tirait une tête de six pieds de long, répondant par monosyllabes quand Ed lui parlait.
C'était ce dernier qui avait insisté pour qu'ils essayent de visiter ailleurs que les quartiers touristiques, afin de découvrir un peu plus la vie locale. Après tout, ils ne faisaient pas le tour de l'Italie simplement pour rester cloîtrés dans le luxe de leur suite. Si ça avait été le cas, autant rester au manoir Van Dahl.
Le bar était bruyant, certes, car il y avait du monde, mais au moins, ça semblait animé. Les gens interpellaient en italiens les serveuses, il y avait un billard auquel un groupe de personnes jouait, faisant claquer les billes les unes contre les autres.
Il y avait une sorte de nouveauté amusante à s'afficher avec son époux dans ce genre d'endroit.
Ses lèvres dessinant un sourire en coin, il pressa la main d'Oswald sous la table.
« Cosa posso fare per te stasera ? », demanda la serveuse en approchant de leur table, avec une nonchalance qui dépassait même la barrière de la langue.
Oswald jeta un coup d'oeil critique à son ventre nu et son mini-short, tandis qu'Ed lui demandait à lui ce qu'il voulait boire.
- Un bordeaux, maugréa-t-il sans avoir ne serait-ce que jeter un œil à la carte.
Ed soupira et sourit à la serveuse en lui répondant en italien.
Elle répondit à son sourire et Oswald la fusilla du regard avec l'envie furieuse de lui arracher le visage. Sa jalousie était transparente.
Ed entrelaça leurs doigts et porta sa main à sa bouche pour l'embrasser sur les jointures, juste en dessous de son alliance.
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Le thème du 30 mai était la lampe d'Aladdin


« J'aurais souhaité t'avoir rencontré bien avant. », murmura Ed, la tête calée contre un oreiller replié. « J'aurais souhaité t'avoir toujours connu. »
Lui tournant le dos, Oswald se permit une grimace.
- Tu n'aurais pas aimé comment j'étais avant. J'étais naïf. J'étais un idiot.
L'un des bras d'Edward enlaça sa taille et il déposa un baiser sur sa nuque.
- Tu es toujours un idiot, chuchota-t-il d'un ton suave en souriant.
Le Pingouin lui donna un coup de coude dans la poitrine, interrompant son éclat de rire ; puis il se retourna pour le fusiller du regard, mais Ed prit son visage dans ses mains :
- Ça veut juste dire que je t'aurais aimé quand même. On se serait juste marié plus vite.
- Tu es un romantique, déclara doucement Oswald, dubitatif. Ça te jouera des tours !
- C'est toi qui me dit ça ?, le taquina Ed en lui donnant une pichenette sur le nez. Qui a voulu faire sa demande en mariage en mettant un genou à terre, comme un gentleman de l'ancien temps ?
Vexé, le Pingouin se détourna, roulant dans les coussins en satin multicolore brodés de motifs dorés.
- Oswaaaald, arrête de bouder !!, gémit Ed en se pelotonnant contre son dos. Je disais juste que si j'avais pu t'avoir à mes côtés avant, j'aurais été...comblé.
Il pressa son visage contre l'épaule de son compagnon, les yeux clos, en gémissant pour réclamer son attention. Oswald essaya de respirer le moins fort possible, même si l'émotion l'étreignait.
Il ne pouvait s'empêcher de penser que s'il avait droit à un seul souhait, il l'utiliserait d'une façon bien différente. Plus égoïste. Plus lâche.
Mais il ne fallait pas gâcher les illusions qu'Ed avait à son sujet.
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Le thème du 29 mai était cette image :


« Aaaaaah ! », soupira Oswald en se tapotant le ventre d'un air de contentement.
Ed le contempla avec une étincelle d'amusement dans le regard ; il leva son verre de vin blanc à ses lèvres et prit une gorgée.
- Tu savais qu'il y a une théorie selon laquelle le Fruit de la Connaissance était une figue ?, dit-il en croquant dans un des fruits posés sur l'assiette entre eux.
Le Pingouin haussa un sourcil :
- Dans la Bible, ils ne disent pas qu'il s'agit d'une pomme ?
- C'est une question de traduction. Les exégètes ne sont pas tous d'accord, déclara Edward en aspirant la pulpe lentement, plissant ses lèvres charnues contre la pointe du fruit.
Oswald déglutit et se redressa, soudain plus attentif.
- Les romains lui accordaient des vertus aphrodisiaques, continua-t-il d'un air suggestif. La figue et surtout son arbre, le figuier, étaient associés au dieu Dionysos et son fils, Priape. Je n'ai pas besoin de t'expliquer la fonction de ce dernier, si ?
Il sourit, laissant les rouages tourner dans la tête d'Oswald jusqu'à ce que la lumière de la compréhension éclaire ses yeux.
- Priapisme ?, chuchota-t-il.
- Exactement, répliqua Ed d'une voix rauque, frottant lentement son pied contre la cheville du Pingouin, sous la table. Tu en as mangé six...est-ce que tu sens un effet quelconque ?
Il se lécha les lèvres et son vis-à-vis lui sourit.
- Peut-être bien.
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Le thème du 28 mai était une citation attribuée à Coco Chanel "Où doit-on parfumer ?", me demandait une jeune femme.
"Là où vous voulez être embrassée.", lui ai-je répondu.


L'Italie était bien sûr un endroit réputé romantique pour une lune de miel. Mais ce n'était pas le seul intérêt d'Oswald lorsqu'il avait choisi cette destination. Il comptait en profiter pour refaire sa garde robe. La compagnie de Sal Maroni lui avaient donné goût au luxe italien – même s'il gardait un souvenir très amer de cet homme, c'était tout de même lui qui lui avait offert son premier costume.
Il ne portait pas de parfum. Il avait l'odorat délicat, trop délicat pour les parfums pour hommes musqués et lourds.
Il préférait les parfums de femmes ; pas les essences capiteuses de chez Chanel ou Dior, mais celles plus discrètes, plus sucrées, qui pétillent sur le bout de la langue. Celles que sa mère détestaient et traitaient d'effluves de putains – c'était rare qu'elle utilise un langage vulgaire, mais étrangement elle le faisait souvent en parlant d'autres femmes. Elle avait bien des qualités, mais concernant Oswald, elle était d'une jalousie mortelle.
Parfois il se demandait si elle aurait apprécié Ed. Celui-ci connaissait tous ses secrets – y compris les plus mesquins, les plus sales, les plus orduriers. Des secrets qu'ils n'avaient pas pu partager avec elle de peur qu'elle ne le rejette.
Comme Ed l'avait déjà fait auparavant. Mais il était revenu.
Et après sa petite virée shopping, quand il le retrouva à la terrasse du restaurant de l'hôtel, et se pencha pour l'embrasser, il remarqua cette odeur particulière, douce et fruitée, avec une pointe de lilas.
« Tu aimes ? », demanda Ed avec un sourire sensuel qui dansa jusque dans ses yeux.
Oswald rougit et s'assit en face de lui. Ed avait l'air ravi :
- Emanuel Ungaro, ajouta-t-il en prenant une gorgée.
Il s'étrangla et renversa le vin, tandis qu'Oswald le tirait par sa cravate pour plaquer sa bouche dans son cou.

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