Gotham - Dans un silence de mort
Jan. 26th, 2019 12:27 am![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Titre : Dans un silence de mort
Fandom : Gotham
Rating : Mature
Genres : horreur, fantastique, slash, UST
Personnages : Ed/ghost!Oswald
Nombre de mots : 641
Commentaire : inspiré par l'ua Ju oon de dancing_penguins
Le silence est aussi profond que celui des abysses, lourd et pénétrant. C’est le principal indice qui montre à Ed qu’il rêve.
Le bruit accompagne l’être humain depuis sa naissance. Même en pleine nature, il y a toujours du son – le craquement d’une brindille, le crissement d’un insecte, le souffle du vent. Ou ne serait-ce que le battement persistant du coeur qui tambourine faiblement à notre oreille.
Dans ce rêve, il y a un silence tel que Ed n’en a jamais vécu. L’environnement dans lequel il se trouve ne lui en parait que plus vide et froid. Mort.
Il se trouve dans le manoir que Miss Kringle et lui avaient visité. La lampe perchée sur son front diffuse une lueur pâle à peine suffisante pour percer l’obscurité peuplant ce hall autrefois luxueux, à présent relégué à l’état délabré d’une étape de passage pour les patrouilleurs de la nuit – chauve-souris et autres vermines en tout genre.
Ed a un bref sourire en pensant qu’il est l’une de ces vermines. Il trouble la quiétude de ces lieux. Rien qu’en respirant, il crée du mouvement dans un endroit stagnant, et rien n’est pire que l’eau qui dort.
Puis il aperçoit une ombre par l’entrebaillement de la porte. Un long frisson lui parcourt le dos et il se fige.
C’est une silhouette vêtue d’un linceul blanc lui tombant jusqu’aux pieds, et aux longs cheveux noir corbeau. Un nez crochu pointe entre les mèches, comme la lame d’un poignard, et Ed est terrifié, inexplicablement, à l’idée que le rideau de cheveux s’ouvre, révélant à ses yeux écarquillés le visage de l’innommable.
Il se sent tomber, sans fin, jusqu’à heurter le sol. Le choc lui fait cligner des paupières, et quand il les rouvre, l’ombre a avancé d’un pas, il en jurerait.
Il ne peut la quitter des yeux, sans quoi elle s’approcherait davantage. Mais une douleur vive à sa main attire son attention : il saigne, il ignore comment, pourquoi, mais le sang ne veut pas s’arrêter.
Quand il relève la tête, l’ombre est encore plus près. Il sursaute et recule à quatre pattes, comme un chien apeuré.
Le silence est terrible. Il ne s’en rend pas tout de suite compte, mais la peur a fait durcir son sexe, qui forme une bosse inconfortable sur le devant de son pantalon.
Il cligne, et un hurlement silencieux lui monte à la gorge, car son subconscient souhaite à tout prix le réveiller.
Mais l’ombre est toujours là, trop proche maintenant, et il voit ses lèvres livides s’écarter pour laisser échapper un grincement inhumain.
Ed tressaille lorsqu’un miaulement retentit près de son oreille, brisant sa contemplation morbide du spectre. Il tourne la tête et voit un petit garçon d’un blanc cadavérique s’enfuir dans l’escalier à pas d’éléphant.
Il détourne les yeux et se retrouve nez à nez avec la créature qui le poursuivait même jusque dans ses rêves. Cette fois, il n’y a plus aucun moyen de lui échapper. Ses yeux plongent dans ceux d’un vert transparent, et il sombre, sombre, sombre…
Ses mains se posent sur la gorge pâle, frêle et glacée. Ses doigts serrent.
La créature gémit ce son abominable, bouche en O. Ed ferme les yeux en sentant le plaisir se le disputer à l’affolement, la sensation d’écraser se perdant avec celle du sang suintant entre ses doigts.
« Ed...ward... » murmure la chose.
Ed se réveille en sursaut, et ses cuisses se crispent, ses hanches se raidissent. Il jouit en fermant les yeux, tentant vainement de rappeler à lui le visage de la créature.
Hélas c’est l’un de ces rêves où une évidence devient brutalement aussi floue que la raison pour laquelle on l’a perdue.
Il s’étrangle dans sa sueur en y repensant. Son cœur bat vite. Bat fort.
Il est complètement accroc à cette sensation de danger. Et il en veut encore.
Fandom : Gotham
Rating : Mature
Genres : horreur, fantastique, slash, UST
Personnages : Ed/ghost!Oswald
Nombre de mots : 641
Commentaire : inspiré par l'ua Ju oon de dancing_penguins
Le silence est aussi profond que celui des abysses, lourd et pénétrant. C’est le principal indice qui montre à Ed qu’il rêve.
Le bruit accompagne l’être humain depuis sa naissance. Même en pleine nature, il y a toujours du son – le craquement d’une brindille, le crissement d’un insecte, le souffle du vent. Ou ne serait-ce que le battement persistant du coeur qui tambourine faiblement à notre oreille.
Dans ce rêve, il y a un silence tel que Ed n’en a jamais vécu. L’environnement dans lequel il se trouve ne lui en parait que plus vide et froid. Mort.
Il se trouve dans le manoir que Miss Kringle et lui avaient visité. La lampe perchée sur son front diffuse une lueur pâle à peine suffisante pour percer l’obscurité peuplant ce hall autrefois luxueux, à présent relégué à l’état délabré d’une étape de passage pour les patrouilleurs de la nuit – chauve-souris et autres vermines en tout genre.
Ed a un bref sourire en pensant qu’il est l’une de ces vermines. Il trouble la quiétude de ces lieux. Rien qu’en respirant, il crée du mouvement dans un endroit stagnant, et rien n’est pire que l’eau qui dort.
Puis il aperçoit une ombre par l’entrebaillement de la porte. Un long frisson lui parcourt le dos et il se fige.
C’est une silhouette vêtue d’un linceul blanc lui tombant jusqu’aux pieds, et aux longs cheveux noir corbeau. Un nez crochu pointe entre les mèches, comme la lame d’un poignard, et Ed est terrifié, inexplicablement, à l’idée que le rideau de cheveux s’ouvre, révélant à ses yeux écarquillés le visage de l’innommable.
Il se sent tomber, sans fin, jusqu’à heurter le sol. Le choc lui fait cligner des paupières, et quand il les rouvre, l’ombre a avancé d’un pas, il en jurerait.
Il ne peut la quitter des yeux, sans quoi elle s’approcherait davantage. Mais une douleur vive à sa main attire son attention : il saigne, il ignore comment, pourquoi, mais le sang ne veut pas s’arrêter.
Quand il relève la tête, l’ombre est encore plus près. Il sursaute et recule à quatre pattes, comme un chien apeuré.
Le silence est terrible. Il ne s’en rend pas tout de suite compte, mais la peur a fait durcir son sexe, qui forme une bosse inconfortable sur le devant de son pantalon.
Il cligne, et un hurlement silencieux lui monte à la gorge, car son subconscient souhaite à tout prix le réveiller.
Mais l’ombre est toujours là, trop proche maintenant, et il voit ses lèvres livides s’écarter pour laisser échapper un grincement inhumain.
Ed tressaille lorsqu’un miaulement retentit près de son oreille, brisant sa contemplation morbide du spectre. Il tourne la tête et voit un petit garçon d’un blanc cadavérique s’enfuir dans l’escalier à pas d’éléphant.
Il détourne les yeux et se retrouve nez à nez avec la créature qui le poursuivait même jusque dans ses rêves. Cette fois, il n’y a plus aucun moyen de lui échapper. Ses yeux plongent dans ceux d’un vert transparent, et il sombre, sombre, sombre…
Ses mains se posent sur la gorge pâle, frêle et glacée. Ses doigts serrent.
La créature gémit ce son abominable, bouche en O. Ed ferme les yeux en sentant le plaisir se le disputer à l’affolement, la sensation d’écraser se perdant avec celle du sang suintant entre ses doigts.
« Ed...ward... » murmure la chose.
Ed se réveille en sursaut, et ses cuisses se crispent, ses hanches se raidissent. Il jouit en fermant les yeux, tentant vainement de rappeler à lui le visage de la créature.
Hélas c’est l’un de ces rêves où une évidence devient brutalement aussi floue que la raison pour laquelle on l’a perdue.
Il s’étrangle dans sa sueur en y repensant. Son cœur bat vite. Bat fort.
Il est complètement accroc à cette sensation de danger. Et il en veut encore.