Récap arbre du confinement (mars-avril)
May. 28th, 2020 10:56 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Petite fournée de 18 drabbles, majoritairement du Ça et du Reddie. Normal quoi.
Ça - Beverly - PG-13
Elle persiste et prend une nouvelle bouffée. Le goût est âcre mais elle parvient à ne pas tousser. La fumée lui remplit les poumons et elle a l'impression que sa gorge est en feu, alors elle recrache doucement et elle cherche le plaisir, la détente.
Tout ce qu'elle trouve est la peur de se faire prendre, que son père renifle l'odeur de la cigarette sur elle et lui demande d'où elle vient.
Farouchement, elle porte à nouveau le mégot à sa bouche et tète le filtre. Si elle s'acharne, peut-être trouvera-t-elle un maigre réconfort à la transgression, bien que celle-ci soit solitaire.
Ça - Ben, Henry - PG-13
Hyènes excitées par l'odeur du sang, les adolescents s'agglutinaient autour d'Henry et de sa bande en train de martyriser l'un des leurs. Ils étaient tous secrètement soulagés de ne pas être victimes des brimades d'Henry.
Ben Hanscom n'avait nulle part où aller, personne à appeler à l'aide. Il n'était dans cet école que depuis une semaine et sa vie était déjà devenu un enfer, depuis qu'Henry Bowers l'avait pris pour cible.
Si son père avait été encore en vie ils n'auraient jamais déménagé à Derry pour vivre chez sa tante, et jamais il n'aurait rencontré Henry Bowers. Jamais il n'aurait eu à subir ces menaces et ces humiliations.
Ça - Richie, Eddie - PG-13
« Sûr ! Et pourquoi pas aller chatouiller Bowers sous les aisselles tant qu'on y est ? », siffla Eddie.
- Je savais pas que tu avais un truc pour les aisselles, rétorqua Richie en levant le bras, exhibant une auréole marron sur l'étoffe de son t-shirt. Sniffe les miennes si tu veux !
Eddie recula en grimaçant.
- Ton plan est idiot, c'est ce que je dis. Tellement idiot que je sais même pas pourquoi on en parle encore.
- Parce que mon plan est génial et que tu n'as rien à faire. Juste être adorable, comme d'habitude, susurra Richie avant de retirer ses lunettes pour les essuyer.
- Et faire le guet !
Ça - Richie/Eddie - G
Les lacets de ses chaussures étaient toujours une catastrophe alambiquée, entremêlés au niveau du système de serrage comme un nid de serpents et à moitié rentrés derrière la languette, les œillets garnis parfois de deux lacets à la fois, parfois d'aucun.
Ce n'était pas que Richie était trop stupide pour faire des nœuds, il n'était simplement pas assez patient pour faire et défaire les lacets de ses tennis à chaque fois qu'il les avait aux pieds.
Et puis son petit plaisir était toujours de laisser Eddie s’apitoyer dessus pour qu'à la final il s'en occupe lui-même, à genoux aux pieds de Richie.
Ça - Richie/Eddie - PG-13
Au matin, la vie n'est plus la même.
Richie ouvre les yeux et la première chose qu'il voit est une masse de cheveux noirs dans la pénombre. Il sait que c'est Eddie et la pensée lui gonfle la poitrine.
Son regard descend sur sa nuque et le col de son t-shirt. Il n'en voit que le dos mais il l'a vu l'enfiler la veille, il sait que c'est l'un des siens, le bleu avec une tête de licorne alcoolique sur le devant.
Il sait qu'Eddie flotte dedans. Il sait qu'il ronchonnait en le mettant.
Il sait qu'à partir de maintenant, il ira bien. Avec Eddie dans son lit toutes les nuits.
Il sera enfin heureux.
Ça - Richie et Eddie(->Greta) - PG-13
« Besoin d'un mouchoir Kaspbrak ? », demanda Richie en donnant un coup de coude à Eddie.
- Pour quoi faire ?, rétorqua celui-ci.
- Essuyer la bave que tu as aux coins des lèvres...
Eddie repoussa Richie en s'éloignant à grands pas.
- Elle te plaît tant que ça Greta Keene ?, lança Richie en le poursuivant.
- Chhhhhhhh !, s'énerva Eddie en lui plaquant la main sur la bouche.
Richie s'efforça de sourire, l'oeil pétillant et lui lécha la paume.
Eddie couina avant de s'essuyer sur son jeans.
- C'est une peste, continua Richie. Qu'est-ce que tu aimes chez elle ?
Eddie haussa l'épaule, sans savoir quoi répondre.
- Elle est jolie ?
Ça - Richie, Eddie - PG-13
Mai s'annonçait particulièrement beau. Les bourgeons commençaient d'éclore un peu partout, les arbres à faire des fleurs et les filles sortaient les jupes.
Richie faisait semblant d'être particulièrement intéressé par cette dernière information.
« A ton avis, laquelle a les plus jolies jambes ? Greta Keene ou Beverly Marsh ? »
- Pourquoi tu crois que j'en ai quelque chose à foutre ?, siffla Eddie.
Richie haussa les épaules :
- Ce sont les filles les plus mignonnes du bahut...
- Et alors ?, rétorqua Eddie. Je m'en moque !
Richie sourit, attendri :
- C'est pour ça que tu mourras puceau, Spaghetti.
Ça - Richie et Eddie - PG-13
« Peuh ! Si Sarah Brown a fourré sa langue dans ta bouche, je veux bien bouffer mes semelles. » s'exclama Eddie en arrêtant de lire.
- Si, j'te jure !, mentit Richie. Même qu'elle a fait comme ça...
Il mima la scène, bouche ouverte, en faisant tourner sa langue avec des bruits humides. Eddie grimaça.
- C'est dégueu !
- Moins que la chatte à ta mère !
- Pourquoi elle t'aurait embrassé d'abord ?, siffla Eddie, le regard noir.
- Parce que chuis beau gosse ?, rétorqua Richie en remontant les culs de bouteille lui servant de lunettes sur son nez, tout sourire.
Il se prit une boulette de papier dans la figure.
Ça - Richie/Eddie - PG
L'air de rien, Eddie se rapprocha de Richie dans le canapé.
Ce dernier discutait avec Mike assis par terre. Eddie tendit l'oreille en faisant mine de mâchonner du pop corn dans le bol sur la table basse, sans plus prêter attention au film.
« Le truc, c'est de le retirer du feu avant qu'il crame, tu vois, sinon ça sert à rien, genre avec une pince... »
Eddie ignorait de quoi ils parlaient mais à son avis, mettre Richie en contact avec du feu était une mauvaise idée. Il ne dit rien cependant, profitant que l'attention de Richie était détournée pour savourer silencieusement la chaleur de son bras à quelques centimètres du sien.
Ça - Stanley, Richie, Eddie - PG
« Double-moi et je te tue. », menaça Eddie.
Richie sourit. Il secoua les dés dans ses paumes, souffla dessus et les lança sur le plateau. Ils roulèrent jusqu'au bord de la table et s'arrêtèrent avant de tomber.
- Un trois et un six !, rugit-il.
Eddie le gifla avec un magazine d'oiseaux que Stan lui retira des mains d'un air offensé.
- Ne crie pas si fort Richie, le bureau de mon père est juste à côté, supplia-t-il tandis que Richie avançait son pion.
Le sourire de Richie s'élargit dangereusement et Eddie pinça les lèvres pour ne pas sourire en retour.
- Stanley, s'écria Richie arrête de me tripoter, petit pervers !!!
Ça - Richie et Stan - PG
Raté ou pas, Stan avait tout l'admiration de Richie pour ce qu'il avait dit lors de son discours de bar mitvah.
Il le retrouva sur le perron de la synagogue, assis les mains jointes entre les genoux comme s'il priait.
« Ils paniquent tous à l'intérieur. », fit remarquer Richie en s'asseyant à ses côtés.
Stan releva la tête, le regard espiègle.
- Mon père va m'atomiser.
- J'apporterais des fleurs à ton enterrement, répondit son ami en lui donnant une claque dans le dos.
Stan sourit timidement.
- Ça craint
Richie éclata de rire et entoura le cou de son meilleur ami avec son bras.
Ça - Bill, Richie, Georgie - PG
Au moins, Georgie, lui, il riait à ses blagues. Ce n'était pas le cas de Bill, qui faisait lui aussi ses devoirs à côté sans lever la tête.
Alors Richie eut une idée. Il montra une des images dans le livre d'Histoire du garçonnet :
- Et là, tu vois, ce sont les pères fondateurs, on les reconnaît à leur grand chapeau. Il n'y avait qu'eux qui pouvait porter la barbe ET le chapeau, c'était interdit.
- Pourquoi c'était interdit ?, demanda Georgie naïvement.
Bill souffla par le nez.
- Arrête de lui raconter des âneries Richie !
- Ce ne sont pas des âneries, c'est la vérité !
Ça - Wentworth Tozier - PG
Le père de Richard était un homme intelligent et sain. Il ne comprenait pas très bien son fils et ses lubies, mais il ne les jugeait pas – après tout, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu l'âge de Richard et c'était une autre époque alors. Il fallait bien que jeunesse se passe.
Bien sûr, ça ne l'empêchait pas de se faire du soucis. Richard revenait trop souvent avec des bleus ou des traces de coups, et Wentworth était un père raisonnable, il voulait que son fils sache se défendre sans violence. Mais Richard n'était pas du genre à se plaindre – que ce soit à lui ou à ses professeurs.
Il était malheureusement impuissant.
Ça - Richie/Eddie - PG
« Même avec un drap sur la tête, tu es toujours aussi moche. », siffla Eddie.
- Tu dis ça maintenant, déclara Richie. Mais on verra qui aura une nana à chaque bras à la fin de la soirée.
Il fut ravi de la réaction d'Eddie, qui grimaça en faisant tomber un de ses crocs en plastique.
- Aucune nana ne voudra de toi, même habillé comme ça.
- Ce n'est pas la tenue qui compte, rétorqua Richie. C'est le charisme animal, Rawr !
Eddie leva les yeux au ciel et tira sur le drap pour découvrir le visage de son meilleur ami.
- Des nanas hein ?, marmonna-t-il en lui volant un baiser.
Ça - Stanley, Richie - PG
La tête penchée, Stanley écoutait les chants d'oiseaux afin d'en déterminer l'espèce. Il ne pouvait les voir malgré ses jumelles car ils étaient dissimulés par le feuillage des arbres. S'il s'approchait davantage, il risquait de les déranger et il ne le voulait pas.
« Alors Eddie a dit ''Pas plus sale que tes oreilles'' mais il a quand même mit mon casque pour écouter, parce que tu vois, il fait semblant, mais en vrai il aime bien mon walkman, et sa mère veut pas lui en acheter parce qu'elle dit que ça détruit les tympans mais... »
- Richie, siffla Stan. La ferme.
Ça - Beverly - PG-13
Elle persiste et prend une nouvelle bouffée. Le goût est âcre mais elle parvient à ne pas tousser. La fumée lui remplit les poumons et elle a l'impression que sa gorge est en feu, alors elle recrache doucement et elle cherche le plaisir, la détente.
Tout ce qu'elle trouve est la peur de se faire prendre, que son père renifle l'odeur de la cigarette sur elle et lui demande d'où elle vient.
Farouchement, elle porte à nouveau le mégot à sa bouche et tète le filtre. Si elle s'acharne, peut-être trouvera-t-elle un maigre réconfort à la transgression, bien que celle-ci soit solitaire.
Ça - Ben, Henry - PG-13
Hyènes excitées par l'odeur du sang, les adolescents s'agglutinaient autour d'Henry et de sa bande en train de martyriser l'un des leurs. Ils étaient tous secrètement soulagés de ne pas être victimes des brimades d'Henry.
Ben Hanscom n'avait nulle part où aller, personne à appeler à l'aide. Il n'était dans cet école que depuis une semaine et sa vie était déjà devenu un enfer, depuis qu'Henry Bowers l'avait pris pour cible.
Si son père avait été encore en vie ils n'auraient jamais déménagé à Derry pour vivre chez sa tante, et jamais il n'aurait rencontré Henry Bowers. Jamais il n'aurait eu à subir ces menaces et ces humiliations.
Ça - Richie, Eddie - PG-13
« Sûr ! Et pourquoi pas aller chatouiller Bowers sous les aisselles tant qu'on y est ? », siffla Eddie.
- Je savais pas que tu avais un truc pour les aisselles, rétorqua Richie en levant le bras, exhibant une auréole marron sur l'étoffe de son t-shirt. Sniffe les miennes si tu veux !
Eddie recula en grimaçant.
- Ton plan est idiot, c'est ce que je dis. Tellement idiot que je sais même pas pourquoi on en parle encore.
- Parce que mon plan est génial et que tu n'as rien à faire. Juste être adorable, comme d'habitude, susurra Richie avant de retirer ses lunettes pour les essuyer.
- Et faire le guet !
Ça - Richie/Eddie - G
Les lacets de ses chaussures étaient toujours une catastrophe alambiquée, entremêlés au niveau du système de serrage comme un nid de serpents et à moitié rentrés derrière la languette, les œillets garnis parfois de deux lacets à la fois, parfois d'aucun.
Ce n'était pas que Richie était trop stupide pour faire des nœuds, il n'était simplement pas assez patient pour faire et défaire les lacets de ses tennis à chaque fois qu'il les avait aux pieds.
Et puis son petit plaisir était toujours de laisser Eddie s’apitoyer dessus pour qu'à la final il s'en occupe lui-même, à genoux aux pieds de Richie.
Ça - Richie/Eddie - PG-13
Au matin, la vie n'est plus la même.
Richie ouvre les yeux et la première chose qu'il voit est une masse de cheveux noirs dans la pénombre. Il sait que c'est Eddie et la pensée lui gonfle la poitrine.
Son regard descend sur sa nuque et le col de son t-shirt. Il n'en voit que le dos mais il l'a vu l'enfiler la veille, il sait que c'est l'un des siens, le bleu avec une tête de licorne alcoolique sur le devant.
Il sait qu'Eddie flotte dedans. Il sait qu'il ronchonnait en le mettant.
Il sait qu'à partir de maintenant, il ira bien. Avec Eddie dans son lit toutes les nuits.
Il sera enfin heureux.
Ça - Richie et Eddie(->Greta) - PG-13
« Besoin d'un mouchoir Kaspbrak ? », demanda Richie en donnant un coup de coude à Eddie.
- Pour quoi faire ?, rétorqua celui-ci.
- Essuyer la bave que tu as aux coins des lèvres...
Eddie repoussa Richie en s'éloignant à grands pas.
- Elle te plaît tant que ça Greta Keene ?, lança Richie en le poursuivant.
- Chhhhhhhh !, s'énerva Eddie en lui plaquant la main sur la bouche.
Richie s'efforça de sourire, l'oeil pétillant et lui lécha la paume.
Eddie couina avant de s'essuyer sur son jeans.
- C'est une peste, continua Richie. Qu'est-ce que tu aimes chez elle ?
Eddie haussa l'épaule, sans savoir quoi répondre.
- Elle est jolie ?
Ça - Richie, Eddie - PG-13
Mai s'annonçait particulièrement beau. Les bourgeons commençaient d'éclore un peu partout, les arbres à faire des fleurs et les filles sortaient les jupes.
Richie faisait semblant d'être particulièrement intéressé par cette dernière information.
« A ton avis, laquelle a les plus jolies jambes ? Greta Keene ou Beverly Marsh ? »
- Pourquoi tu crois que j'en ai quelque chose à foutre ?, siffla Eddie.
Richie haussa les épaules :
- Ce sont les filles les plus mignonnes du bahut...
- Et alors ?, rétorqua Eddie. Je m'en moque !
Richie sourit, attendri :
- C'est pour ça que tu mourras puceau, Spaghetti.
Ça - Richie et Eddie - PG-13
« Peuh ! Si Sarah Brown a fourré sa langue dans ta bouche, je veux bien bouffer mes semelles. » s'exclama Eddie en arrêtant de lire.
- Si, j'te jure !, mentit Richie. Même qu'elle a fait comme ça...
Il mima la scène, bouche ouverte, en faisant tourner sa langue avec des bruits humides. Eddie grimaça.
- C'est dégueu !
- Moins que la chatte à ta mère !
- Pourquoi elle t'aurait embrassé d'abord ?, siffla Eddie, le regard noir.
- Parce que chuis beau gosse ?, rétorqua Richie en remontant les culs de bouteille lui servant de lunettes sur son nez, tout sourire.
Il se prit une boulette de papier dans la figure.
Ça - Richie/Eddie - PG
L'air de rien, Eddie se rapprocha de Richie dans le canapé.
Ce dernier discutait avec Mike assis par terre. Eddie tendit l'oreille en faisant mine de mâchonner du pop corn dans le bol sur la table basse, sans plus prêter attention au film.
« Le truc, c'est de le retirer du feu avant qu'il crame, tu vois, sinon ça sert à rien, genre avec une pince... »
Eddie ignorait de quoi ils parlaient mais à son avis, mettre Richie en contact avec du feu était une mauvaise idée. Il ne dit rien cependant, profitant que l'attention de Richie était détournée pour savourer silencieusement la chaleur de son bras à quelques centimètres du sien.
Ça - Stanley, Richie, Eddie - PG
« Double-moi et je te tue. », menaça Eddie.
Richie sourit. Il secoua les dés dans ses paumes, souffla dessus et les lança sur le plateau. Ils roulèrent jusqu'au bord de la table et s'arrêtèrent avant de tomber.
- Un trois et un six !, rugit-il.
Eddie le gifla avec un magazine d'oiseaux que Stan lui retira des mains d'un air offensé.
- Ne crie pas si fort Richie, le bureau de mon père est juste à côté, supplia-t-il tandis que Richie avançait son pion.
Le sourire de Richie s'élargit dangereusement et Eddie pinça les lèvres pour ne pas sourire en retour.
- Stanley, s'écria Richie arrête de me tripoter, petit pervers !!!
Ça - Richie et Stan - PG
Raté ou pas, Stan avait tout l'admiration de Richie pour ce qu'il avait dit lors de son discours de bar mitvah.
Il le retrouva sur le perron de la synagogue, assis les mains jointes entre les genoux comme s'il priait.
« Ils paniquent tous à l'intérieur. », fit remarquer Richie en s'asseyant à ses côtés.
Stan releva la tête, le regard espiègle.
- Mon père va m'atomiser.
- J'apporterais des fleurs à ton enterrement, répondit son ami en lui donnant une claque dans le dos.
Stan sourit timidement.
- Ça craint
Richie éclata de rire et entoura le cou de son meilleur ami avec son bras.
Ça - Bill, Richie, Georgie - PG
Au moins, Georgie, lui, il riait à ses blagues. Ce n'était pas le cas de Bill, qui faisait lui aussi ses devoirs à côté sans lever la tête.
Alors Richie eut une idée. Il montra une des images dans le livre d'Histoire du garçonnet :
- Et là, tu vois, ce sont les pères fondateurs, on les reconnaît à leur grand chapeau. Il n'y avait qu'eux qui pouvait porter la barbe ET le chapeau, c'était interdit.
- Pourquoi c'était interdit ?, demanda Georgie naïvement.
Bill souffla par le nez.
- Arrête de lui raconter des âneries Richie !
- Ce ne sont pas des âneries, c'est la vérité !
Ça - Wentworth Tozier - PG
Le père de Richard était un homme intelligent et sain. Il ne comprenait pas très bien son fils et ses lubies, mais il ne les jugeait pas – après tout, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu l'âge de Richard et c'était une autre époque alors. Il fallait bien que jeunesse se passe.
Bien sûr, ça ne l'empêchait pas de se faire du soucis. Richard revenait trop souvent avec des bleus ou des traces de coups, et Wentworth était un père raisonnable, il voulait que son fils sache se défendre sans violence. Mais Richard n'était pas du genre à se plaindre – que ce soit à lui ou à ses professeurs.
Il était malheureusement impuissant.
Ça - Richie/Eddie - PG
« Même avec un drap sur la tête, tu es toujours aussi moche. », siffla Eddie.
- Tu dis ça maintenant, déclara Richie. Mais on verra qui aura une nana à chaque bras à la fin de la soirée.
Il fut ravi de la réaction d'Eddie, qui grimaça en faisant tomber un de ses crocs en plastique.
- Aucune nana ne voudra de toi, même habillé comme ça.
- Ce n'est pas la tenue qui compte, rétorqua Richie. C'est le charisme animal, Rawr !
Eddie leva les yeux au ciel et tira sur le drap pour découvrir le visage de son meilleur ami.
- Des nanas hein ?, marmonna-t-il en lui volant un baiser.
Ça - Stanley, Richie - PG
La tête penchée, Stanley écoutait les chants d'oiseaux afin d'en déterminer l'espèce. Il ne pouvait les voir malgré ses jumelles car ils étaient dissimulés par le feuillage des arbres. S'il s'approchait davantage, il risquait de les déranger et il ne le voulait pas.
« Alors Eddie a dit ''Pas plus sale que tes oreilles'' mais il a quand même mit mon casque pour écouter, parce que tu vois, il fait semblant, mais en vrai il aime bien mon walkman, et sa mère veut pas lui en acheter parce qu'elle dit que ça détruit les tympans mais... »
- Richie, siffla Stan. La ferme.