"Je t'ai sauvé," dit Edward, le regard pétillant de malice joyeuse, que l'alcool semble faire remonter depuis ses entrailles.
La première réaction, viscérale, d'Izzy, est de penser qu'il aurait pu s'en sortir lui-même, avec peut-être une cicatrice de plus, et même cela n'est pas certain. Dans la fureur du combat, il n'y a pas de place pour ce qui aurait pu arriver, si je n'avais pas fait cela.
Mais la volonté d'Ed est forte, et son sourire si vibrant, qu'Izzy n'est plus capable de s'indigner devant une telle insulte. Ed l'a fait exprès, a remarqué sa situation au milieu d'un bain de sang. Cela compte pour quelque chose, admet-il en lui-même.
"J'ai une dette envers vous, capitaine," reconnaît-il, et même si aujourd'hui Ed a juste poignardé dans le bras un homme qui le visait assez mal, Izzy pense qu'il lui doit la vie un million de fois, parce qu'être son second est sa raison de vivre. Alors, aujourd'hui est un jour aussi bon qu'un autre pour le penser - mais ne pas le dire - il mourrait avant de le dire.
Ed semble ravi de sa réponse, malgré son évidence.
"Dis-moi comment tu veux la payer," dit-il.
L'indécence de son ton frappe Izzy au coeur, et aussi entre les cuisses. Il n'est pas aveugle à ce genre de sous-entendus, même s'il le prétend, parfois, pour sa tranquillité. Pour Ed, tout ceci est une vaste plaisanterie, une qui peut blesser Izzy plus sûrement qu'un combat.
Izzy commet l'erreur, cependant, de regarder Ed, ses longs membres sensuels étalés sans ordre sur le fauteuil, comme une pieuvre excellemment déguisée en humain. Son sourire qui semble si proche de montrer des dents dans l'ombre. Son regard toujours perçant, même influencé par l'alcool, un long et douloureux poignard dans son coeur.
Et ses tatouages, sa barbe et ses cheveux, et le désir qui flotte dans la chambre comme une drogue.
Izzy l'a toujours voulu, mais c'est la première fois qu'il s'autorise à être stupide. Il ne parle pas de prochaines batailles, d'offrir à Edward son épée.
"Tout ce que vous voudrez prendre de moi," dit-il, ses paroles sonnant si obscènes dans sa bouche qu'il se mord la lèvre trop fort après, comme s'il voulait goûter son propre sang.
Edward le fixe d'un regard appréciateur, et Izzy sait bien que ce sont les effets de l'alcool, mais cela n'en échauffe pas moins sa peau. Ses lèvres étaient gercées ; un filet de sang a réellement perlé, et Izzy le lèche nerveusement.
"Viens ici, Izzy," dit Edward, et le sang d'Izzy bat trop fort dans ses veines. Il essaie d'envelopper son coeur dans une cuirasse protectrice d'ironie et de sarcasme, mais elle se dissout avant qu'il ait pu même penser à désobéir.
"C'est tout ?" dit-il. "J'aurais imaginé au moins devoir agiter un éventail."
"Va te faire foutre, Izzy," dit Edward avec bonne humeur.
"Oui, c'est une des options..." répond Izzy, le coeur battant, le ton presque insolent, s'il ne tremblait pas un peu.
Edward, qui semblait pourtant paresseusement étendu, s'étend soudain comme un serpent qui attaque, et attrape Izzy par les cheveux. Cela le pétrifie, le souffle coupé, et il se mord encore la lèvre pour ne pas gémir. Le goût du sang est tellement meilleur quand Ed agrippe ses cheveux à lui faire mal, quand il le fixe, plus profondément que son regard... Izzy ne sait ce qu'il y cherche, sa rébellion ou son obéissance, mais cela ne change rien, il est trop captivé pour feindre l'un où l'autre.
"A genoux," ordonne finalement Edward, et Izzy s'exécute très lentement, le regardant toujours dans les yeux, savourant chaque seconde. Les yeux d'Edward creusent des précipices dans son coeur. L'odeur de ses vêtements de cuir emplit les narines d'Izzy ; quand Edward ouvre sa braguette, elle se mêle à une odeur de musc, et cette fois Izzy ne parvient pas à retenir un gémissement qui est un grondement.
"Qu'est-ce qui se passe ? Tu as changé d'idée ?"
"... faire foutre..." murmure vaguement Izzy, parce qu'il craint que s'il semble trop désespéré, Edward ne voudra pas continuer. Mais il embrasse sa hanche avec révérence, et puis prend son vit dans sa bouche. Il l'avale aussi profondément qu'il peut, presque violemment, comme si cela pouvait laisser une cicatrice enfouie profondément en lui pour toujours.
Sa propre queue est négligée, dure entre ses cuisses, mais Izzy le remarque à peine. En cet instant, son excitation est dans tout son corps, dans ses mains qui agrippent avidement les cuisses d'Edward, dans ses lèvres et sa gorge avides, dans sa peau brûlante qui s'enflamme au moindre contact.
Cela ne dure pas longtemps avant qu'Edward laisse jaillir au fond de la gorge d'Izzy un fluide amer et salé, presque trop profond pour qu'il puisse le goûter, mais dont le parfum reste dans l'air qu'il respire.
Et puis c'est fini, et Izzy se rappelle son propre désir, brusquement, comme un coup de poignard en traître dans les reins.
La respiration d'Edward est rauque et saccadée, ses bras et ses jambes déployés avec juste un peu moins de grâce, une crispation plus intense. Izzy le veut encore plus.
Mais il est douloureusement conscient du jeu qui a commencé cela : il avait une dette envers Edward, n'est-ce pas ? Cela semblait si enivrant, mais maintenant qu'elle est repayée, que reste-t-il entre eux ?
"Hey, Izzy," lui dit Edward, avec la voix vague de celui qui danse au bord du sommeil. "Tu es doué pour cela. Considère ta dette comme entièrement payée."
Izzy sait qu'il devrait y voir un compliment, mais tout ce qu'il réussit à en presser et cela n'a pas de raison d'arriver encore et aussi je ne te dois rien en retour.
Il pourrait montrer sa frustration ; une part de lui rêve de réclamer les mains d'Edward contre ses cuisses pour créer une chaîne de dettes sans fin. Mais cela voudrait dire cesser de prétendre que ce n'est qu'une affaire de dette, montrer ses hideuses faiblesses au jour. Non, c'était juste ça.
Il a un reniflement hautain, et attend, pas très longtemps, qu'Edward ronfle dans son fauteuil. En déposant une couverture sur lui, il tente de murmurer, très bas, je t'aime, salopard.
Mais c'est lui le salopard, et les mots ne sortent pas.
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Our flag means death - Izzy/Ed - Nuit torride + La douleur des sentiments
Date: 2024-03-14 09:00 am (UTC)La première réaction, viscérale, d'Izzy, est de penser qu'il aurait pu s'en sortir lui-même, avec peut-être une cicatrice de plus, et même cela n'est pas certain. Dans la fureur du combat, il n'y a pas de place pour ce qui aurait pu arriver, si je n'avais pas fait cela.
Mais la volonté d'Ed est forte, et son sourire si vibrant, qu'Izzy n'est plus capable de s'indigner devant une telle insulte. Ed l'a fait exprès, a remarqué sa situation au milieu d'un bain de sang. Cela compte pour quelque chose, admet-il en lui-même.
"J'ai une dette envers vous, capitaine," reconnaît-il, et même si aujourd'hui Ed a juste poignardé dans le bras un homme qui le visait assez mal, Izzy pense qu'il lui doit la vie un million de fois, parce qu'être son second est sa raison de vivre. Alors, aujourd'hui est un jour aussi bon qu'un autre pour le penser - mais ne pas le dire - il mourrait avant de le dire.
Ed semble ravi de sa réponse, malgré son évidence.
"Dis-moi comment tu veux la payer," dit-il.
L'indécence de son ton frappe Izzy au coeur, et aussi entre les cuisses. Il n'est pas aveugle à ce genre de sous-entendus, même s'il le prétend, parfois, pour sa tranquillité. Pour Ed, tout ceci est une vaste plaisanterie, une qui peut blesser Izzy plus sûrement qu'un combat.
Izzy commet l'erreur, cependant, de regarder Ed, ses longs membres sensuels étalés sans ordre sur le fauteuil, comme une pieuvre excellemment déguisée en humain. Son sourire qui semble si proche de montrer des dents dans l'ombre. Son regard toujours perçant, même influencé par l'alcool, un long et douloureux poignard dans son coeur.
Et ses tatouages, sa barbe et ses cheveux, et le désir qui flotte dans la chambre comme une drogue.
Izzy l'a toujours voulu, mais c'est la première fois qu'il s'autorise à être stupide. Il ne parle pas de prochaines batailles, d'offrir à Edward son épée.
"Tout ce que vous voudrez prendre de moi," dit-il, ses paroles sonnant si obscènes dans sa bouche qu'il se mord la lèvre trop fort après, comme s'il voulait goûter son propre sang.
Edward le fixe d'un regard appréciateur, et Izzy sait bien que ce sont les effets de l'alcool, mais cela n'en échauffe pas moins sa peau. Ses lèvres étaient gercées ; un filet de sang a réellement perlé, et Izzy le lèche nerveusement.
"Viens ici, Izzy," dit Edward, et le sang d'Izzy bat trop fort dans ses veines. Il essaie d'envelopper son coeur dans une cuirasse protectrice d'ironie et de sarcasme, mais elle se dissout avant qu'il ait pu même penser à désobéir.
"C'est tout ?" dit-il. "J'aurais imaginé au moins devoir agiter un éventail."
"Va te faire foutre, Izzy," dit Edward avec bonne humeur.
"Oui, c'est une des options..." répond Izzy, le coeur battant, le ton presque insolent, s'il ne tremblait pas un peu.
Edward, qui semblait pourtant paresseusement étendu, s'étend soudain comme un serpent qui attaque, et attrape Izzy par les cheveux. Cela le pétrifie, le souffle coupé, et il se mord encore la lèvre pour ne pas gémir. Le goût du sang est tellement meilleur quand Ed agrippe ses cheveux à lui faire mal, quand il le fixe, plus profondément que son regard... Izzy ne sait ce qu'il y cherche, sa rébellion ou son obéissance, mais cela ne change rien, il est trop captivé pour feindre l'un où l'autre.
"A genoux," ordonne finalement Edward, et Izzy s'exécute très lentement, le regardant toujours dans les yeux, savourant chaque seconde. Les yeux d'Edward creusent des précipices dans son coeur. L'odeur de ses vêtements de cuir emplit les narines d'Izzy ; quand Edward ouvre sa braguette, elle se mêle à une odeur de musc, et cette fois Izzy ne parvient pas à retenir un gémissement qui est un grondement.
"Qu'est-ce qui se passe ? Tu as changé d'idée ?"
"... faire foutre..." murmure vaguement Izzy, parce qu'il craint que s'il semble trop désespéré, Edward ne voudra pas continuer. Mais il embrasse sa hanche avec révérence, et puis prend son vit dans sa bouche. Il l'avale aussi profondément qu'il peut, presque violemment, comme si cela pouvait laisser une cicatrice enfouie profondément en lui pour toujours.
Sa propre queue est négligée, dure entre ses cuisses, mais Izzy le remarque à peine. En cet instant, son excitation est dans tout son corps, dans ses mains qui agrippent avidement les cuisses d'Edward, dans ses lèvres et sa gorge avides, dans sa peau brûlante qui s'enflamme au moindre contact.
Cela ne dure pas longtemps avant qu'Edward laisse jaillir au fond de la gorge d'Izzy un fluide amer et salé, presque trop profond pour qu'il puisse le goûter, mais dont le parfum reste dans l'air qu'il respire.
Et puis c'est fini, et Izzy se rappelle son propre désir, brusquement, comme un coup de poignard en traître dans les reins.
La respiration d'Edward est rauque et saccadée, ses bras et ses jambes déployés avec juste un peu moins de grâce, une crispation plus intense. Izzy le veut encore plus.
Mais il est douloureusement conscient du jeu qui a commencé cela : il avait une dette envers Edward, n'est-ce pas ? Cela semblait si enivrant, mais maintenant qu'elle est repayée, que reste-t-il entre eux ?
"Hey, Izzy," lui dit Edward, avec la voix vague de celui qui danse au bord du sommeil. "Tu es doué pour cela. Considère ta dette comme entièrement payée."
Izzy sait qu'il devrait y voir un compliment, mais tout ce qu'il réussit à en presser et cela n'a pas de raison d'arriver encore et aussi je ne te dois rien en retour.
Il pourrait montrer sa frustration ; une part de lui rêve de réclamer les mains d'Edward contre ses cuisses pour créer une chaîne de dettes sans fin. Mais cela voudrait dire cesser de prétendre que ce n'est qu'une affaire de dette, montrer ses hideuses faiblesses au jour. Non, c'était juste ça.
Il a un reniflement hautain, et attend, pas très longtemps, qu'Edward ronfle dans son fauteuil. En déposant une couverture sur lui, il tente de murmurer, très bas, je t'aime, salopard.
Mais c'est lui le salopard, et les mots ne sortent pas.