Récap Farce ou Friandise !
Nov. 5th, 2012 02:14 pm![[personal profile]](https://www.dreamwidth.org/img/silk/identity/user.png)
Alors voilà, j'ai participé à la première session de
farce_friandise, une communauté d'échanges créée pour Halloween.
C'est parti. Voici les fanfics que j'ai offertes :
Pour
miya_tenaka :
Sherlock (BBC) - Sherlock/John - Le jour et la nuit - PG
201 mots
Pour
marryblack :
(ATTENTION, CES FANFICTIONS CONTIENNENT UN FORT DOSAGE DE FLUFF)
Dr Who - Ten/Master - Je trace des souvenirs avec mes doigts - PG
(249 mots)
Les doigts du Maître parcoururent fébrilement le visage du Docteur, à la recherche d'un trait familier, quelque chose de connu. Mais évidemment, le Docteur avait tellement changé d'apparence durant ces derniers siècles, qu'il lui était impossible de se souvenirs de quoique ce soit.
Pourtant, ses doigts continuèrent de tâtonner le long des pommettes juvéniles, effleurant la lèvre inférieure charnue, le menton, puis remontant brusquement sur les oreilles, caressant les tempes.
Il aurait aimé fourrager dans l'abondante chevelure châtain, mais son prétexte pour le toucher aurait alors été éventé.
Sa mémoire revenait par bribes évanescentes, comme les lambeaux d'un brouillard qui s'efface. Un baiser éphémère, un regard intimidé, des caresses maladroites sous les toges, et l'herbe pourpre de Gallifrey leur chatouillant les cuisses tandis qu'ils s'étendaient l'un à côté de l'autre, se tenant distraitement la main.
Il y avait autre chose de plus sombre. La guerre, la rage, la mort...
Les tambours.
Les yeux marrons du Docteur le fixaient avec intensité. Doucement, il murmura en lui prenant la main pour la passer sur sa joue avec tendresse.
- Je suis là pour toi.
Et c'était vrai depuis longtemps. Étrangement, cela éveilla chez le Maître un sentiment qu'il reconnu immédiatement comme étant entièrement sien.
La colère, devant tant de gentillesse, tant de soumission, alors qu'il aurait aimé lutter avec lui jusqu'à la mort. Mais c'était toujours le Docteur, avec sa bonté d'âme et ses petits amis humains, qui avait le dernier mot.
Il était sa malédiction. De ça, il se souvenait.
J'en profite pour faire une petite pub : En fait, pour l'herbe de Gallifrey, c'est grâce à ce NSFW fanart que je sais de quelle couleur elle est. Je suppose que ce petit comics est tiré d'un dialogue de l'épisode spécial avec le hoodie!Master (ou le Maître à capuche XD).
Dr Who - Ten/Master - Tes baisers - PG
(219 mots)
Il embrassa la première phalange de son index, sa lèvre supérieure effleurant à peine son ongle. Il déposa un nouveau baiser à la base du doigt, puis sur la paume, très doucement, délicatement. Le Maître le regarda faire, dubitatif, méfiant, anxieux peut-être, méprisant sans doute.
« Qu'est-ce que tu fais ? »
Sa voix était légèrement stridente.
Les lèvres du Docteur descendirent sur son poignet ; il embrassa avec déférence les veines bleutées se détachant sur la peau fine. Le Maître frémit, mais se sentit trop faible pour retirer son bras de l'emprise de son ennemi de toujours. Ennemi, ami, amant, tout se mêlait dans son esprit en désordre. Il n'avait jamais réussi à faire complètement le tri dans ce qu'il éprouvait réellement à son égard. Il se contentait de réagir sur le vif, de le repousser de toutes ses forces, de toute son énergie.
Mais pas ce soir, non...
Tandis que la bouche chaude du Docteur remontait dans le pli de son coude hâtivement dénudé, il se surprit à laisser échapper un gémissement. Néanmoins, cela ne déconcentra pas son partenaire, qui continua lentement son avancée sur le biceps, sans s'attarder ni se presser, allant à son rythme parfait, frustrant, mais tellement doux.
Le Maître se crispa. Puis il laissa tomber.
Il lutterait plus tard. Mais pas ce soir.
Pour
ishime :
One Piece - Law/Kidd - Ce qu'il a dans le ventre - PG-15
(114 mots)
Il vendait ses services à prix d'or, car il était extrêmement rare de trouver un chirurgien aussi expert que lui parmi les pirates.
Kidd avait payé le prix, à contre-coeur, parce que son état était critique. Law s'amusait de sa rancoeur. Elle n'était vraiment pas justifiée. Après tout, s'il souhaitait devenir le plus grand des pirates, il ne devrait même pas avoir à se soucier de la concurrence, non ?
Il était plus douillet qu'on ne pense. La moindre petite piqûre l'agaçait, et il serrait les dents.
Law annonça, l'air aussi neutre que possible qu'il allait falloir opérer. Mais au fond, il était ravi.
Il était impatient de voir ce qu'il avait à l'intérieur.
Et d'autres bricoles :
- Un fanart de Xanxus (Reborn!) - PG (Je suis plutôt contente du corps, mais pas de la tête et du visage -_-')
-
Des avatars de Xanxus, X27, et X+S

-
Un gif de Loki (The Avengers) dessiné par mes soins

(j'ai utilisé ce set d'expressions de Loki pour m'aider, car c'est la première fois que je le dessine, et je ne savais pas trop par quel bout le prendre; comme je l'ai déjà dis il y a quelques temps, je suis très nulle pour dessiner des personnes réelles)
Pour
heera_ookami :
-
Un fanart multifandoms

Il y a Damien/Colin (Batman) que j'ai dessiné en prenant des scans trouvés par-ci par-là, Ludwig (Ludwig Revolution), Kankuro/Hinata (Naruto) que je ne connais pas; j'ai utilisé une images offertes dans les dvd de Black Butler S1 comme modèle. Keller/Encke (Starfighter), Thorki (The Avengers) et Cain/Abel (Starfighter)
Pour
goldbandlily :
The Avengers (movie) - Tony Stark(, Pepper, Captain America) - Croyance - PG-13
(264 mots)
(Le rating est un peu élevé, pour thème religieux, et présence d'un gros mot)
Les femmes, l'argent, le pouvoir, le génie, un physique pour le moins avantageux...
Tony n'avait jamais réellement ressenti un manque de confiance en lui. S'il y avait UNE personne en qui il avait toute confiance, c'était bien lui – et Pepper. Pepper Pots était la deuxième personne en qui il avait le plus confiance ; elle avait eu sa vie entre ses mains, et elle ne l'avait pas laissé tomber. Elle ne l'avait jamais déçu. C'était la personne la plus intègre, honnête et droite qu'il connaisse.
Alors que lui ne l'était pas vraiment.
Il avait déjà ressenti le stress, la peur de ne pas réussir. Évidemment, comme tout le monde. Mais ce n'était jamais lui qu'il remettait en cause. C'était la faute de ceux qui l'entouraient, du matériel, du temps trop court qu'on lui donnait...sa mauvaise foi pouvait même le persuader que si Dieu existait, il était jaloux de son talent. Cependant, il ne croyait pas en Dieu.
C'est d'ailleurs une de ces choses qui l'exaspérait chez Captain America. Ce cul béni – et cul moulé par cette ridicule combinaison bleue. Complètement désuet, vraiment. Les gens qui croyaient en une instance supérieure, de façon générale, agaçaient Tony. Lui qui avait un ego démesuré, il méprisait ceux qui avait besoin d'un supérieur pour les aider à réaliser ce qu'ils rêvent d'accomplir. Selon lui, si l'on veut faire quelque chose, il faut s'en donner les moyens. On est seul dans ce monde, et même nos parents ne peuvent nous aider indéfiniment à survivre.
Et Tony ne veut pas seulement survivre. Il veut vivre, pleinement et entièrement.
The Avengers (movie) - Clint/Natasha (, Loki) - Perché au loin, il observe - PG-13
(308 mots)
Elle était sa petite flamme rouge au milieu des ruines. Il la suivait du regard, s'assurant qu'elle allait bien, puis revenait dans le cœur de la bataille.
L'angoisse grimpait doucement, alors qu'il sentait son carquois s'alléger dans son dos. Ses flèches diminuaient à vue d’œil, et les ennemis, eux, ne cessaient d'arriver en masse. Il fallait absolument fermer le portail.
Il tourna la tête ; elle se battait contre plus gros qu'elle, et pourtant c'était elle qui menait la danse. Elle ne se laissait pas intimider, ne se laissait pas abattre. Elle en avait vu de dures au cours de sa vie ; elle était russe. Elle avait appris à vivre avec dans des conditions qui étaient obligatoirement contre elle. Il voyait ses jambes décrire des arcs de cercle, ses pieds frappant les armures sans relâche. Ses armes : elle utilise tout ce qu'elle trouve, vole celles de leurs adversaires pour les abattre et jette son flingue, désormais inutile. Elle progressait lentement, mais sûrement sur la ligne de front, rejoignant Captain America qui dirigeait la police pour mettre la population à l'abri.
Il s'en voulu de se décourager, et tira sa dernière flèche du carquois.
Il aperçut Loki non loin de là, perché sur un de ces engins volants. La haine, qu'il croyait atténuée, revînt en force, submergeant chacun de ses sens. Il dût prendre une profonde inspiration et s'enjoindre au calme. Mais quand il regardait ce profil confiant et cruel, il n'avait qu'une envie : le défigurer.
Il tira.
La flèche fila droit sur le vide, là où se trouverait la tête de Loki dans quelques secondes, le temps que la flèches parcoure la distance.
La main du dieu asgardien attrapa la flèche, la pointe effleurant à peine sa pommette. Il tourna lentement son regard amusé vers Clint, perché en haut d'un immeuble.
Lorsque la pointe explosa.
Le Roi Lion - Mufasa, Scar - Un jour, il tomberait - PG-13
(177 mots)
Le frère de Scar était le grand roi Mufasa. Il était respecté, admiré. On le disait juste et honnête. Il n'utilisait pas son pouvoir pour faire le mal, et il ordonnait la savane comme un berger guide son troupeau, avec bienveillance et sagesse.
Pourtant, personne ne se souciait du sort de Scar. Le roi l'ignorait presque ostensiblement, et tous faisaient de même, se contentant de penser que si Mufasa le traitait ainsi, ce devait être mérité.
Ils avaient été élevé ensemble. Mais Mufasa s'était rapidement révélé le plus fort. Pas le plus intelligent, certes, mais chez les lions, l'intelligence n'était pas un critère de sélection auprès des femelles. Mufasa avait pris la tête du clan, et ainsi toutes les femelles – car c'est ainsi que fonctionnent les lions ; le dominant a un droit de cuissage, et les autres doivent se soumettre.
L'ego de Scar a du mal à se remettre de cette défaite. Alors il rumine dans son coin, essayant de trouver la faille dans l'armure parfaite de son frère.
Un jour, il le ferait tomber.
Le Seigneur des Anneaux - Legolas - Respect - PG-13
(217 mots)
Chaque vie qu'il ôtait, même celle d'un orc ou d'une créature plus hideuse encore, Legolas l'honorait. Il faisait en sorte de l'abattre aussi vite que possible, raison pour laquelle il devait viser avec précision, pour que sa flèche atteigne sa cible à un endroit vital, et qu'elle s'éteigne rapidement comme la flamme d'une bougie que l'on souffle.
La souffrance le répugnait. Pourtant, il avait assisté à de nombreuses batailles, et la souffrance, ce n'était pas ce qu'il manquait. Il avait vu des hommes, des elfes, agoniser pendant plusieurs jours avant de rendre l'âme. C'était une chose affreuse, et même si ses ennemis étaient des monstres cruels et vicieux, il ne voulait pas leurs infliger cela. Il ne pouvait s'abaisser à rendre ce monde encore plus terrible qu'il ne l'était déjà. De son avis, et il était partagé par de nombreux membres de sa communauté de la Forêt Noire, les elfes étaient sur terre pour alléger un peu le fardeau de ses faibles habitants.
Il faisait de son mieux. Il tuait, certes, mais une cause juste, qui méritait que l'on se batte pour elle. Et il estimait que quitte à soutenir une cause, il fallait le faire de toutes ses forces. Cependant, il n'en oublierait jamais ses principes moraux. Car sinon, qui pourrait le différencier d'un Uruk ?
Reborn! - Squalo+Dino - A son réveil à l'hôpital - PG-13
(362 mots)
(Timeline : durant l'arc Varia)
Les yeux de Squalo était clos, mais il faisait semblant de dormir.
Il écoutait les bruits autour de lui. Il y avait le bip des machines, qui lui indiquait – en plus des bandages le recouvrant et du cathéter planté dans la veine de sa main – qu'il était à l'hôpital. Dans le couloir, il percevait les bruits propres aux hôpitaux : les plaintes, les sonnettes des patients, les pas pressés des infirmières, les grincements de roulettes de fauteuil roulant.
Il avait dans le nez une odeur de détergeant, de médicament, et de fer. Il avant ce goût métallique dans la bouche aussi, et il n'arrivait à déterminé si c'était du sang ou pas. Il en doutait, bien sûr. Il était en « sécurité » pour l'instant.
Il entrouvrit précautionneusement les paupières, pour regarder entre ses cils. Le décor était celui auquel il s'attendait, à une erreur près.
Une tête blonde posée sur des bras repliés, au niveau de son bras. Il reconnu aisément Dino Cavallone. Il dormait d'un sommeil profond.
Squalo imaginait que c'était lui qui l'avait sauvé. Ça ne pouvait être qu'une bonne âme, car jamais Xanxus, ou l'un de ses collègues de la Varia, n'aurait levé le petit doigt pour lui. C'était bien trop amusant de le regarder crever.
Il essaya de bouger ses doigts, et se rendit compte qu'il pouvait. Il se redressa lentement, attendant la douleur. Et elle le poignarda, mais pas autant qu'il aurait cru. Depuis combien de temps dormait-il ?
Il arracha le cathéter avec ses dents, d'un geste sec. Il tourna la tête vers son moignon ; on lui avait retiré son épée, bien sûr. Mais cela ne l'empêcherait pas de s'enfuir.
« Tu es enfin réveillé ! »
Dino avait relevé la tête. Squalo fut étonné de lire dans son regard qu'il était réellement soucieux de son sort. Vaincu, il se rallongea. A quoi ça servait de s'enfuir...
Il était en sécurité...pour l'instant. Ils n'étaient peut-être pas amis, mais...il ne pouvait nier la gentillesse de Dino Cavallone. Et surtout...il lui était redevable.
Le jeune homme sourit, content que Squalo le prenne comme ça. Ça allait être plus simple pour lui poser des questions.
Pour
chonaku55 :
Bride Stories - Smith/Talas - Observateur - PG
(260 mots)
Smith s'est toujours vu comme un observateur, le personnage passif et neutre d'une histoire à laquelle il ne participait pas. Ce n'était pas son rôle, il était là pour rapporter les coutumes, les rites, les usages, les techniques des gens dont il retraçait les vies. Parfois, cela heurtait un peu sa culture d'anglais, mais il ne se jugeait pas supérieur, et ne critiquait jamais. D'ailleurs, il devait rester objectif et ne pas mélanger les faits et ses propres opinions, cela ne ferait que ternir son travail.
Alors évidemment, quand on lui a suggéré d'épouser Talas, il a voulu s'enfuir. Pas qu'il ne la trouve pas ravissante, mais ils se connaissaient à peine, et puis ce n'était pas dans ses intentions de se marier tout de suite.
En vérité, il n'y avait jamais trop réfléchi. C'est vrai qu'entre les voyages et ses recherches, il n'aurait guère de temps à accorder à une femme. Bien sûr qu'il aimerait tomber amoureux. C'était quelque chose que son cœur regrettait, qu'il aurait voulu connaître.
Quand il voyait l'affection que se portait les autres, il aurait aimé en faire partie ; il aurait aimé avoir quelqu'un à chérir et auprès de qui retourner.
Lorsque Talas le regardait, il avait l'impression qu'elle pouvait devenir cette personne, car elle avait ce regard que nulle autre avant qu'elle n'avait eu pour lui ; et il se prenait à espérer que malgré les voyages, les recherches, la distance, autant géographique que culturelle, ils pourraient s'entendre. A bien y réfléchir, l'épouser ne lui aurait pas poser autant de problème que ça.
Harry Potter - Severus->Lily - Une si jolie fleur - G
(110 mots)
Elle était jolie comme une fleur.
Il aurait aimé la regarder danser dans le vent.
Elle était douce comme une mère.
Il aurait aimé la serrer pour ne plus la lâcher.
Elle était son amie, la seule. Elle comptait pour lui et lorsqu'elle le regardait, il sentait que c'était réciproque.
Il aurait juste voulu être unique à ses yeux, et ce n'était pas le cas.
Il y avait des potions et des sortilèges, il le savait. Mais son amour pour elle avait beau être très fort, il n'était pas assez égoïste pour la soumettre à son bon vouloir.
Il l'aimait libre, libre et belle. Comme une fleur que l'on cueille.
Harry Potter - Severus->Lily - Un oiseau de papier - G
(172 mots)
La feuille de papier était posée sur un livre, sur l'herbe ; la plume filait et traçait avec précision les symboles incantatoires dessus. Severus fixait les doigts fins et blancs qui serraient la base de la large plume duveteuse, guidant la pointe avec application.
Il leva un peu le nez, timidement, lorsqu'elle eut terminé. Lily lui adressa un sourire lumineux et plia la feuille.
- Tu crois que ça va marcher ?
Il espérait de tout cœur que oui, sinon elle risquait d'être déçue. Elle était si facile à impressionner. Lui aussi, la magie l'étonnait encore un peu, mais elle, elle était nouvelle dans ce monde.
Elle lui répondit néanmoins sur un ton persuadé :
- Je suis sûre que ça va marcher.
Elle porta la petite grue de papier près de ses lèvres, et souffla.
L'origami étendit ses ailes de lui-même et s'envola vers le ciel de l'été.
La rouquine éclata d'un rire joyeux, regardant l'objet s'éloigner, comme porté par le vent.
Mais ce que Severus observait avec attention, c'était elle.
L'Epouvanteur - Tom - L'existence de Dieu et du Diable - PG
(221 mots)
Si Tom n'est pas tout à fait sûr de l'existence de Dieu, il l'est de celle du Diable. Il n'a aucun doute dessus. Il en a trop vu pour ne pas y croire, et cela le réveille, certaines nuits sans lune, quand il se demande brusquement ce qu'il peut bien faire dans un monde où le Démon peut prendre forme et fouler le sol.
Il devrait se rassurer en se disant que si le Diable existe, Dieu, ou une entité qui lui ressemble, doit bien exister, en faveur du Bien. Mais il n'en a jamais vu la trace. Tout ce qu'il a fait, il le doit à lui-même et à ses amis, ses alliés. Jamais Dieu ne lui a tendu la main pour le sortir d'une situation. Certes, il a eu beaucoup de chance, mais peut-on réellement y voir une preuve de Sa volonté ?
Il a connu des prêtres à la croyance immaculée, qui furent vaincu. Les croix et les prières ne suffisent pas à chasser le Malin et ses envoyés. Seule la science de l'épouvanteur le peut, et c'est loin d'être un dieu, loin de là.
L'épouvanteur est un homme, avec ses faiblesses, ses failles. Et un jour, cet homme, ce sera lui, et il devra lutter seul. Car il ne pourra véritablement se fier qu'à ses propres capacités...
Pour
babydracky :
Thor (movie) - Young!Loki et Young!Thor - La fin de l'histoire - PG
(519 mots)
« Et que se passe-t-il ensuite ? », s'exclama le jeune Thor avec impatience.
Loki lui jeta un regard glaçant qui refroidi à peine ses ardeurs ; il continua d'interroger :
- Est-ce que Arthur fut accueilli au Valhalla ? Est-ce que Lancelot s'en est sorti ? Et Guenièvre ? Elle a participé à la bataille, elle aussi ?
Son frère referma sèchement le livre et se leva. Il était plutôt grand pour son âge, et il en était fier. Cependant, nul ne doutait que Thor le rattrape un jour. C'était sa grande spécialité après tout.
- Je n'en sais rien. Le livre est fini.
- Va m'en chercher un autre qui raconte la fin !, ordonna le blondinet en se redressant dans ses couvertures.
- Il est tard, répliqua Loki. Je te suggère plutôt de t'endormir. C'était la condition sine qua none pour laquelle je te racontais cette histoire, rappelle-toi.
- Mais Lokiiiiiii, je veux savoir !, grogna le futur dieu du tonnerre
Le fils adoptif d'Odin soupira et se rassit, provoquant chez Thor un cri de joie.
- Lancelot n'était pas mort, en vérité, car il avait encore des choses à faire. C'est lui qui récupéra la dépouille d'Arthur, et la déposa, parmi ses possessions terrestres dans une embarcation à laquelle il mit le feu, avant de la rejeter au loin. La cérémonie funéraire fut très solennel, et nombreux furent les gens qui vinrent, de tous les pays, pour y assister. Après avoir honoré la mort de son roi, Lancelot rejoignit dame Guenièvre, qui s'était caché afin que nul ne la retrouve. Mais au bout d'un long périple semé d'embûches, Lancelot finit par la retrouver, fort heureusement. Ils s'installèrent dans une petite cabane, au fond des bois, et ils y vécurent longtemps, dans le bonheur simple de partager la compagnie l'un de l'autre...
- Et Merlin ?, l'interrompit Thor. S'est-il délivré de l'enchantement de Viviane qui le retenait prisonnier ??
- Bien sûr, mentit Loki. Il avait payé le prix d'un nombre incalculable d'années, et quand il sortir enfin de sa bulle et de sa geôle, il ne reconnu plus le monde. Viviane, et tous ceux qu'il avait connu étaient morts depuis bien longtemps, et il aurait voulu les rejoindre. Seulement, il n'était pas assez courageux pour se donner la mort. Ainsi, il décida de rejoindre le champs de bataille, et de risquer sa vie au combat. Il espérait se montrer digne de rejoindre son élève au Palais des Mille Portes...
Le petit blond s'étira en baillant.
- Et Morgane, que lui est-il arrivé ?
- Elle était la plus maligne de tous, répondit Loki. Elle se transforma en dragon, et partit à la conquête des cieux. On ne la revit plus jamais, mais d'aucun dise qu'on peut encore la voir dans le ciel, lorsque l'on lève les yeux. Elle serait un point noir à la limite du champs de vision, une étoile scintillante qui disparaît progressivement, laissant une trace orangée sur son passage, telle la queue d'un météore.
Il s'interrompit en constatant que Thor s'était endormi. Il esquissa un léger sourire, satisfait, et quitta la chambre.
X-Men - Bobby/John - Cette famille qui ne le mérite pas - PG
(259 mots)
Le sourire de John se crispe quand Bobby parle de sa famille. Il l'écoute palabrer, en pensant intérieurement que tout ce qu'il dit n'est que connerie niaise.
Bobby parle de ses parents et de son frère, comme s'ils formaient un tout, comme s'il allait retourner auprès d'eux, une fois ses études à l'institut Xavier terminées.
Pyro lui en veut de se montrer aussi naïf. Et il est jaloux aussi : de Bobby, tout d'abord, de son optimisme forcené, confinant selon lui à la bêtise, mais charmant au fond, presque enviable. Car il n'est rien de plus béni que l'ignorance. Oh, bien sûr, elle apporterait son lot de souffrances, le temps venu, quand Bobby rencontra l'hostilité de sa propre famille, qui se sera rendu compte qu'il est différent. Mais c'est également de cette famille ingrate que John est jaloux. Elle ne mérite pas l'affection de quelqu'un comme Bobby. Bien sûr, lui non plus ne la mérite pas, et de toute façon il ne se risquerait pas à lui en parler, de peur d'être rejeté. Cependant, la famille, elle, n'avait rien eu à faire, l'amour de Bobby était un dû auquel sa mère, son père, et son crétin de petit frère s'étaient habitués. Ils ne voyaient pas cela comme un don unique, quelque chose de précieux qu'il faut préserver.
Quand Bobby lui suggère de venir chez lui pour les vacances, John s'empresse de refuser, prétextant d'autres activités. Évidemment, ce sont des mensonges, et ils le savent tous les deux. Mais Pyro refuse d'en parler.
Expliquer son sentiment reviendrait à bavasser inutilement.
Et une petite bricole :
-
Deux petites poupées à imprimer et découper, pour l'enrouler autour du doigt

(J'ai piqué le concept à Silentreaper; ses petites poupées de Matt et Mello sont trooop mignonnes; et j'ai loupé mon coup en redimmensionnant, je voulais que Thor soit plus grand et plus large)
J'ai aussi répondu à deux de ses prompts sur cette même communauté :
Légendes arthuriennes - Morgane ou Morgause, Mordred - La naissance du Mal - R
Prompt: MYTHES ARTHURIENS - Mordred/Qui vous voulez - Mordred doit boir du sang pour survivre. (Pas forcément un vampire!)
(215 mots)
La naissance de Mordred avait été l'aboutissement, pour sa mère, d'une vie de labeur et de ténèbres. Elle tenait enfin en son pouvoir la clef qui ouvrirait la porte à toutes sortes d'horreurs.
Elle devinait, non sans raison, que Mordred causerait la chute de son père. Car il avait beau n'être qu'un bâtard issu d'une union éphémère et incestueuse, il n'en demeurait pas moins le premier né du roi, son seul héritier – et, sa mère s'assurerait, bien évidemment, qu'il soit le dernier.
Elle n'avait pas fait tous ces sacrifices en vain ; un jour viendrait son avènement – plus tard, bien sûr, il fallait que le petit grandisse pour réclamer son trône. Elle s'occuperait de lui, elle le choierait.
Elle lui donnerait le sein...
La première fois, il l'avait mordu fort, si fort, que la douleur était intolérable. Elle aurait pu le rejeter, le forcer à lâcher prise.
Mais au lieu de ça, elle le laissa boire. Il avait été crée pour devenir un monstre qui abattrait son propre père...le sang maternel ne pourrait que le pousser dans cette direction. Elle se persuada même, malgré la souffrance que cela lui imposait, que c'était une étape nécessaire à son développement.
Il fallait l'habituer dès maintenant à faire couler le sang...car cela ne faisait que commencer.
X-Men (movies) - Iceberg/Pyro - Une fête d'Halloween mouvementée - PG
Prompt: X-MEN (movies) - Bobby/John - Quelque chose change dans leur relation à une party d'Halloween.
(925 mots)
« Joyeux Halloween à tous ! », s'écrie quelqu'un dans la foule.
Tout le monde reprend en chœur, vampires, fées, sorcières, monstres en tout genre :
- Joyeux Halloween !
Puis la musique reprend. Le sol vibre.
Bobby revient vers John avec deux verres de bière. Il le trouve en charmante compagnie ; la jolie Catwoman, toute de cuir noir vêtue, l'entraîne sur la piste de danse. Ils entament un duo endiablé, elle, agile comme un félin, se dandine en griffant l'air de ses griffes en plastique, et lui, fait tourner ses fausses chaînes, imitant les mouvements lents du zombie qu'il incarne. Ils discutent, mais Bobby n'arrive pas à entendre ce qu'ils se disent. La fille éclate de rire.
Il s'assoit et sirote le contenu de son gobelet, sans se soucier des adolescentes qui passent devant lui en gloussant.
Le DJ de la soirée change de CD, et c'est un slow qui débute. Le mort vivant aux vêtements déchirés et la chatte voleuse se jaugent du regard un instant, puis elle lui prend la main, la pose sur sa taille. Ils se rapprochent l'un de l'autre, et commence à danser sur un rythme languissant, un peu sensuel.
Bobby les fixe intensément, sans un mot, sans un geste, simplement assis sur son siège, à boire de petites gorgées d'alcool qui lui montent rapidement à la tête.
« J'ai froid. », murmure la jeune fille dans sa combinaison moulante.
Elle frissonne et un petit nuage blanc sort de sa bouche. Elle ne le remarque pas, mais Pyro tourne la tête vers l'endroit où il attendait il y a à peine quelques minutes que Bobby ramène les boissons.
Il est là, il les observe.
Un sourire moqueur naît sur les lèvres du jeune homme.
- Attends, je vais te réchauffer, susurre-t-il avant d'embrasser sa compagne.
Il ferme les yeux, le temps du baiser, et les rouvre pour admirer la réaction de Bobby. Mais ce dernier est parti. Et quelqu'un lui attrape fermement le bras.
- Qu'est-ce que tu fais avec ma copine, toi ?
- Ça ne se voit pas ?, rétorque sèchement John, méprisant.
Il toise le joueur de football américain qui vient de l'agresser. Celui-ci n'a pas l'air d'apprécier et le repousse.
- Tu te prends pour un caïd, minus ?
John sort alors son briquet et le fait claquer brutalement ; le son résonne à peine au milieu du bruit, mais il l'entend, et sa voix prend un accent provocateur.
- Pas besoin avec les fillettes dans ton genre. On parie que je te fais chialer ta mère dans les secondes qui suivent ?
Ses doigt jouent avec son arme, et il sent le pouvoir rouler en lui, dans ses veines, tel un feu liquide, il n'a qu'à le relâcher, comme un muscle que l'on détend. Ce serait si simple, si facile...
- Toi !, gronde le sportif en l'attrapant par le col de sa chemise déchiquetée et terreuse.
- Hey !
Bobby surgit de la foule et pose le bras sur le poignet du malabar, essayant de le calmer. Mais l'autre le rejette d'un geste brusque.
- T'es qui toi ?
- Je suis son pote. Laisse-le tranquille. C'est ta nana qui est venu lui parler. On cherche pas d'emmerdes...
- De quoi tu me causes ? Tu traites ma copine d'allumeuse, c'est ça ? Tu veux qu'on aille dehors pour se fritter ?
- Ça va, aller, c'est bon, on comptait partir de toute façon...
Il attrape le bras de Pyro et tente de le faire se diriger vers la sortie. Néanmoins, le jeune mutant n'a pas dit son dernier mot.
- Pédale !
Heureusement, son interjection est couverte par la musique, et Bobby le traîne de force à l'extérieur.
- T'es dingue ? Tu cherches les embrouilles ou quoi ?, l'enguirlande Iceberg, le regard glacial.
- Il l'avait cherché, grogna John en faisant à nouveau mine de jouer avec son briquet.
Bobby lui prit son jouet.
- Arrête ça. Je te parle sérieusement, Pyro. On ne doit pas se faire remarquer en dehors de l'institut du professeur Xavier. Je ne veux pas d'ennuis. Tu imagines ce que la police ferait à deux mutants qui peuvent geler et brûler les gens ?
- Ils ne me font pas peur, crâne John. Qu'il vienne, je les attends !
Son camarade lève les yeux au ciel.
- Tu es stupide, vraiment !
Il s'éloigne, sortant dans la rue ; son ami le suit.
- Hey ! C'est pas moi qui suis stupide, mais toi !
- Et pourquoi ça ? Alors que je t'ai empêché de te battre avec ce type tout à l'heure ?, marmonne Bobby sans se retourner.
Pyro se plante devant lui, grave.
- Tu sais que je pourrais le tuer si j'en avais envie.
Icerberg s'arrête enfin, et prend une grande inspiration.
- Je le sais. C'est bien ça qui me fait peur, Pyro. Tu ne peux pas tuer les gens comme ça.
- Je ne l'ai pas fait.
Le blond vient tout près. Trop près. L'autre recule d'un pas, mais son compagnon avance.
- C'est pas pour ça que tu es en colère, hein ? Parce que tu es en colère, même si tu essayes de le cacher.
- Non, souffle Bobby en se figeant.
John en profite, saisit son visage entre ses mains nerveuses, et pose ses lèvres sur les siennes pour y laisser un baiser avide.
- Je...je ne sais pas quoi dire, déclare Bobby quand leurs bouches se détachent.
- Alors ne dis rien, et laisse-toi faire...
Oh, et comme j'ai également laissé des prompts, auxquels personne n'a répondu, je les mets ici, des fois que quelqu'un, une bonne âme, se sente particulièrement inspiré :
Fandom:Oglaf
Personnage/Couple:Sandoval->Ivan
Prompt: 5 trucs que Sandoval trouve attirant chez Ivan, et 1 fois où il a failli arriver à ses fins avec lui (et ne pas oublier cette règle importante : Tout ce qui vient de Xoan est poison XD)
Fandom: Dr Who
Personnage/Couple: Le Docteur/Le Maître
Prompt: Jeunesse sur Gallifrey, avec cette idée d'amitié très fusionnelle...et même un peu trop. Mais personne ne doit jamais le savoir
Safe Word: Pas de références à l'ancienne série, je ne l'ai pas vu. Mais je veux bien des descriptions de Gallifrey, combien ce monde était différent de la terre (le ciel et l'herbe de couleurs bizarres, les bâtiments aux formes étranges...tout est différent)
Fandom: Once Upon a Time
Personnage/Couple: Rumpelstiltskin/Belle
Prompt: Les manies de Rumpelstiltskin que Belle trouvent attachantes (ses tic de langages, ses petites révérences, ses petites exclamations, son rire un peu aigrelet, ses moments de calme où il tisse la paille en or...)
Safe Word: Pas de spoilers de la saison 2, please
Fandom: Kick Ass (film ou comics)
Personnage/Couple: Red Mist/Kick Ass
Prompt: Du non-con, du dirty talk, et un tas de choses pas gentilles du tout, gnéhéhéhé
Safe Word: Pas de restriction de rating !
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C'est parti. Voici les fanfics que j'ai offertes :
Pour
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Sherlock (BBC) - Sherlock/John - Le jour et la nuit - PG
201 mots
Pour
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(ATTENTION, CES FANFICTIONS CONTIENNENT UN FORT DOSAGE DE FLUFF)
Dr Who - Ten/Master - Je trace des souvenirs avec mes doigts - PG
(249 mots)
Les doigts du Maître parcoururent fébrilement le visage du Docteur, à la recherche d'un trait familier, quelque chose de connu. Mais évidemment, le Docteur avait tellement changé d'apparence durant ces derniers siècles, qu'il lui était impossible de se souvenirs de quoique ce soit.
Pourtant, ses doigts continuèrent de tâtonner le long des pommettes juvéniles, effleurant la lèvre inférieure charnue, le menton, puis remontant brusquement sur les oreilles, caressant les tempes.
Il aurait aimé fourrager dans l'abondante chevelure châtain, mais son prétexte pour le toucher aurait alors été éventé.
Sa mémoire revenait par bribes évanescentes, comme les lambeaux d'un brouillard qui s'efface. Un baiser éphémère, un regard intimidé, des caresses maladroites sous les toges, et l'herbe pourpre de Gallifrey leur chatouillant les cuisses tandis qu'ils s'étendaient l'un à côté de l'autre, se tenant distraitement la main.
Il y avait autre chose de plus sombre. La guerre, la rage, la mort...
Les tambours.
Les yeux marrons du Docteur le fixaient avec intensité. Doucement, il murmura en lui prenant la main pour la passer sur sa joue avec tendresse.
- Je suis là pour toi.
Et c'était vrai depuis longtemps. Étrangement, cela éveilla chez le Maître un sentiment qu'il reconnu immédiatement comme étant entièrement sien.
La colère, devant tant de gentillesse, tant de soumission, alors qu'il aurait aimé lutter avec lui jusqu'à la mort. Mais c'était toujours le Docteur, avec sa bonté d'âme et ses petits amis humains, qui avait le dernier mot.
Il était sa malédiction. De ça, il se souvenait.
J'en profite pour faire une petite pub : En fait, pour l'herbe de Gallifrey, c'est grâce à ce NSFW fanart que je sais de quelle couleur elle est. Je suppose que ce petit comics est tiré d'un dialogue de l'épisode spécial avec le hoodie!Master (ou le Maître à capuche XD).
Dr Who - Ten/Master - Tes baisers - PG
(219 mots)
Il embrassa la première phalange de son index, sa lèvre supérieure effleurant à peine son ongle. Il déposa un nouveau baiser à la base du doigt, puis sur la paume, très doucement, délicatement. Le Maître le regarda faire, dubitatif, méfiant, anxieux peut-être, méprisant sans doute.
« Qu'est-ce que tu fais ? »
Sa voix était légèrement stridente.
Les lèvres du Docteur descendirent sur son poignet ; il embrassa avec déférence les veines bleutées se détachant sur la peau fine. Le Maître frémit, mais se sentit trop faible pour retirer son bras de l'emprise de son ennemi de toujours. Ennemi, ami, amant, tout se mêlait dans son esprit en désordre. Il n'avait jamais réussi à faire complètement le tri dans ce qu'il éprouvait réellement à son égard. Il se contentait de réagir sur le vif, de le repousser de toutes ses forces, de toute son énergie.
Mais pas ce soir, non...
Tandis que la bouche chaude du Docteur remontait dans le pli de son coude hâtivement dénudé, il se surprit à laisser échapper un gémissement. Néanmoins, cela ne déconcentra pas son partenaire, qui continua lentement son avancée sur le biceps, sans s'attarder ni se presser, allant à son rythme parfait, frustrant, mais tellement doux.
Le Maître se crispa. Puis il laissa tomber.
Il lutterait plus tard. Mais pas ce soir.
Pour
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One Piece - Law/Kidd - Ce qu'il a dans le ventre - PG-15
(114 mots)
Il vendait ses services à prix d'or, car il était extrêmement rare de trouver un chirurgien aussi expert que lui parmi les pirates.
Kidd avait payé le prix, à contre-coeur, parce que son état était critique. Law s'amusait de sa rancoeur. Elle n'était vraiment pas justifiée. Après tout, s'il souhaitait devenir le plus grand des pirates, il ne devrait même pas avoir à se soucier de la concurrence, non ?
Il était plus douillet qu'on ne pense. La moindre petite piqûre l'agaçait, et il serrait les dents.
Law annonça, l'air aussi neutre que possible qu'il allait falloir opérer. Mais au fond, il était ravi.
Il était impatient de voir ce qu'il avait à l'intérieur.
Et d'autres bricoles :
- Un fanart de Xanxus (Reborn!) - PG (Je suis plutôt contente du corps, mais pas de la tête et du visage -_-')
-
Des avatars de Xanxus, X27, et X+S

-
Un gif de Loki (The Avengers) dessiné par mes soins

(j'ai utilisé ce set d'expressions de Loki pour m'aider, car c'est la première fois que je le dessine, et je ne savais pas trop par quel bout le prendre; comme je l'ai déjà dis il y a quelques temps, je suis très nulle pour dessiner des personnes réelles)
Pour
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-
Un fanart multifandoms

Il y a Damien/Colin (Batman) que j'ai dessiné en prenant des scans trouvés par-ci par-là, Ludwig (Ludwig Revolution), Kankuro/Hinata (Naruto) que je ne connais pas; j'ai utilisé une images offertes dans les dvd de Black Butler S1 comme modèle. Keller/Encke (Starfighter), Thorki (The Avengers) et Cain/Abel (Starfighter)
Pour
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The Avengers (movie) - Tony Stark(, Pepper, Captain America) - Croyance - PG-13
(264 mots)
(Le rating est un peu élevé, pour thème religieux, et présence d'un gros mot)
Les femmes, l'argent, le pouvoir, le génie, un physique pour le moins avantageux...
Tony n'avait jamais réellement ressenti un manque de confiance en lui. S'il y avait UNE personne en qui il avait toute confiance, c'était bien lui – et Pepper. Pepper Pots était la deuxième personne en qui il avait le plus confiance ; elle avait eu sa vie entre ses mains, et elle ne l'avait pas laissé tomber. Elle ne l'avait jamais déçu. C'était la personne la plus intègre, honnête et droite qu'il connaisse.
Alors que lui ne l'était pas vraiment.
Il avait déjà ressenti le stress, la peur de ne pas réussir. Évidemment, comme tout le monde. Mais ce n'était jamais lui qu'il remettait en cause. C'était la faute de ceux qui l'entouraient, du matériel, du temps trop court qu'on lui donnait...sa mauvaise foi pouvait même le persuader que si Dieu existait, il était jaloux de son talent. Cependant, il ne croyait pas en Dieu.
C'est d'ailleurs une de ces choses qui l'exaspérait chez Captain America. Ce cul béni – et cul moulé par cette ridicule combinaison bleue. Complètement désuet, vraiment. Les gens qui croyaient en une instance supérieure, de façon générale, agaçaient Tony. Lui qui avait un ego démesuré, il méprisait ceux qui avait besoin d'un supérieur pour les aider à réaliser ce qu'ils rêvent d'accomplir. Selon lui, si l'on veut faire quelque chose, il faut s'en donner les moyens. On est seul dans ce monde, et même nos parents ne peuvent nous aider indéfiniment à survivre.
Et Tony ne veut pas seulement survivre. Il veut vivre, pleinement et entièrement.
The Avengers (movie) - Clint/Natasha (, Loki) - Perché au loin, il observe - PG-13
(308 mots)
Elle était sa petite flamme rouge au milieu des ruines. Il la suivait du regard, s'assurant qu'elle allait bien, puis revenait dans le cœur de la bataille.
L'angoisse grimpait doucement, alors qu'il sentait son carquois s'alléger dans son dos. Ses flèches diminuaient à vue d’œil, et les ennemis, eux, ne cessaient d'arriver en masse. Il fallait absolument fermer le portail.
Il tourna la tête ; elle se battait contre plus gros qu'elle, et pourtant c'était elle qui menait la danse. Elle ne se laissait pas intimider, ne se laissait pas abattre. Elle en avait vu de dures au cours de sa vie ; elle était russe. Elle avait appris à vivre avec dans des conditions qui étaient obligatoirement contre elle. Il voyait ses jambes décrire des arcs de cercle, ses pieds frappant les armures sans relâche. Ses armes : elle utilise tout ce qu'elle trouve, vole celles de leurs adversaires pour les abattre et jette son flingue, désormais inutile. Elle progressait lentement, mais sûrement sur la ligne de front, rejoignant Captain America qui dirigeait la police pour mettre la population à l'abri.
Il s'en voulu de se décourager, et tira sa dernière flèche du carquois.
Il aperçut Loki non loin de là, perché sur un de ces engins volants. La haine, qu'il croyait atténuée, revînt en force, submergeant chacun de ses sens. Il dût prendre une profonde inspiration et s'enjoindre au calme. Mais quand il regardait ce profil confiant et cruel, il n'avait qu'une envie : le défigurer.
Il tira.
La flèche fila droit sur le vide, là où se trouverait la tête de Loki dans quelques secondes, le temps que la flèches parcoure la distance.
La main du dieu asgardien attrapa la flèche, la pointe effleurant à peine sa pommette. Il tourna lentement son regard amusé vers Clint, perché en haut d'un immeuble.
Lorsque la pointe explosa.
Le Roi Lion - Mufasa, Scar - Un jour, il tomberait - PG-13
(177 mots)
Le frère de Scar était le grand roi Mufasa. Il était respecté, admiré. On le disait juste et honnête. Il n'utilisait pas son pouvoir pour faire le mal, et il ordonnait la savane comme un berger guide son troupeau, avec bienveillance et sagesse.
Pourtant, personne ne se souciait du sort de Scar. Le roi l'ignorait presque ostensiblement, et tous faisaient de même, se contentant de penser que si Mufasa le traitait ainsi, ce devait être mérité.
Ils avaient été élevé ensemble. Mais Mufasa s'était rapidement révélé le plus fort. Pas le plus intelligent, certes, mais chez les lions, l'intelligence n'était pas un critère de sélection auprès des femelles. Mufasa avait pris la tête du clan, et ainsi toutes les femelles – car c'est ainsi que fonctionnent les lions ; le dominant a un droit de cuissage, et les autres doivent se soumettre.
L'ego de Scar a du mal à se remettre de cette défaite. Alors il rumine dans son coin, essayant de trouver la faille dans l'armure parfaite de son frère.
Un jour, il le ferait tomber.
Le Seigneur des Anneaux - Legolas - Respect - PG-13
(217 mots)
Chaque vie qu'il ôtait, même celle d'un orc ou d'une créature plus hideuse encore, Legolas l'honorait. Il faisait en sorte de l'abattre aussi vite que possible, raison pour laquelle il devait viser avec précision, pour que sa flèche atteigne sa cible à un endroit vital, et qu'elle s'éteigne rapidement comme la flamme d'une bougie que l'on souffle.
La souffrance le répugnait. Pourtant, il avait assisté à de nombreuses batailles, et la souffrance, ce n'était pas ce qu'il manquait. Il avait vu des hommes, des elfes, agoniser pendant plusieurs jours avant de rendre l'âme. C'était une chose affreuse, et même si ses ennemis étaient des monstres cruels et vicieux, il ne voulait pas leurs infliger cela. Il ne pouvait s'abaisser à rendre ce monde encore plus terrible qu'il ne l'était déjà. De son avis, et il était partagé par de nombreux membres de sa communauté de la Forêt Noire, les elfes étaient sur terre pour alléger un peu le fardeau de ses faibles habitants.
Il faisait de son mieux. Il tuait, certes, mais une cause juste, qui méritait que l'on se batte pour elle. Et il estimait que quitte à soutenir une cause, il fallait le faire de toutes ses forces. Cependant, il n'en oublierait jamais ses principes moraux. Car sinon, qui pourrait le différencier d'un Uruk ?
Reborn! - Squalo+Dino - A son réveil à l'hôpital - PG-13
(362 mots)
(Timeline : durant l'arc Varia)
Les yeux de Squalo était clos, mais il faisait semblant de dormir.
Il écoutait les bruits autour de lui. Il y avait le bip des machines, qui lui indiquait – en plus des bandages le recouvrant et du cathéter planté dans la veine de sa main – qu'il était à l'hôpital. Dans le couloir, il percevait les bruits propres aux hôpitaux : les plaintes, les sonnettes des patients, les pas pressés des infirmières, les grincements de roulettes de fauteuil roulant.
Il avait dans le nez une odeur de détergeant, de médicament, et de fer. Il avant ce goût métallique dans la bouche aussi, et il n'arrivait à déterminé si c'était du sang ou pas. Il en doutait, bien sûr. Il était en « sécurité » pour l'instant.
Il entrouvrit précautionneusement les paupières, pour regarder entre ses cils. Le décor était celui auquel il s'attendait, à une erreur près.
Une tête blonde posée sur des bras repliés, au niveau de son bras. Il reconnu aisément Dino Cavallone. Il dormait d'un sommeil profond.
Squalo imaginait que c'était lui qui l'avait sauvé. Ça ne pouvait être qu'une bonne âme, car jamais Xanxus, ou l'un de ses collègues de la Varia, n'aurait levé le petit doigt pour lui. C'était bien trop amusant de le regarder crever.
Il essaya de bouger ses doigts, et se rendit compte qu'il pouvait. Il se redressa lentement, attendant la douleur. Et elle le poignarda, mais pas autant qu'il aurait cru. Depuis combien de temps dormait-il ?
Il arracha le cathéter avec ses dents, d'un geste sec. Il tourna la tête vers son moignon ; on lui avait retiré son épée, bien sûr. Mais cela ne l'empêcherait pas de s'enfuir.
« Tu es enfin réveillé ! »
Dino avait relevé la tête. Squalo fut étonné de lire dans son regard qu'il était réellement soucieux de son sort. Vaincu, il se rallongea. A quoi ça servait de s'enfuir...
Il était en sécurité...pour l'instant. Ils n'étaient peut-être pas amis, mais...il ne pouvait nier la gentillesse de Dino Cavallone. Et surtout...il lui était redevable.
Le jeune homme sourit, content que Squalo le prenne comme ça. Ça allait être plus simple pour lui poser des questions.
Pour
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Bride Stories - Smith/Talas - Observateur - PG
(260 mots)
Smith s'est toujours vu comme un observateur, le personnage passif et neutre d'une histoire à laquelle il ne participait pas. Ce n'était pas son rôle, il était là pour rapporter les coutumes, les rites, les usages, les techniques des gens dont il retraçait les vies. Parfois, cela heurtait un peu sa culture d'anglais, mais il ne se jugeait pas supérieur, et ne critiquait jamais. D'ailleurs, il devait rester objectif et ne pas mélanger les faits et ses propres opinions, cela ne ferait que ternir son travail.
Alors évidemment, quand on lui a suggéré d'épouser Talas, il a voulu s'enfuir. Pas qu'il ne la trouve pas ravissante, mais ils se connaissaient à peine, et puis ce n'était pas dans ses intentions de se marier tout de suite.
En vérité, il n'y avait jamais trop réfléchi. C'est vrai qu'entre les voyages et ses recherches, il n'aurait guère de temps à accorder à une femme. Bien sûr qu'il aimerait tomber amoureux. C'était quelque chose que son cœur regrettait, qu'il aurait voulu connaître.
Quand il voyait l'affection que se portait les autres, il aurait aimé en faire partie ; il aurait aimé avoir quelqu'un à chérir et auprès de qui retourner.
Lorsque Talas le regardait, il avait l'impression qu'elle pouvait devenir cette personne, car elle avait ce regard que nulle autre avant qu'elle n'avait eu pour lui ; et il se prenait à espérer que malgré les voyages, les recherches, la distance, autant géographique que culturelle, ils pourraient s'entendre. A bien y réfléchir, l'épouser ne lui aurait pas poser autant de problème que ça.
Harry Potter - Severus->Lily - Une si jolie fleur - G
(110 mots)
Elle était jolie comme une fleur.
Il aurait aimé la regarder danser dans le vent.
Elle était douce comme une mère.
Il aurait aimé la serrer pour ne plus la lâcher.
Elle était son amie, la seule. Elle comptait pour lui et lorsqu'elle le regardait, il sentait que c'était réciproque.
Il aurait juste voulu être unique à ses yeux, et ce n'était pas le cas.
Il y avait des potions et des sortilèges, il le savait. Mais son amour pour elle avait beau être très fort, il n'était pas assez égoïste pour la soumettre à son bon vouloir.
Il l'aimait libre, libre et belle. Comme une fleur que l'on cueille.
Harry Potter - Severus->Lily - Un oiseau de papier - G
(172 mots)
La feuille de papier était posée sur un livre, sur l'herbe ; la plume filait et traçait avec précision les symboles incantatoires dessus. Severus fixait les doigts fins et blancs qui serraient la base de la large plume duveteuse, guidant la pointe avec application.
Il leva un peu le nez, timidement, lorsqu'elle eut terminé. Lily lui adressa un sourire lumineux et plia la feuille.
- Tu crois que ça va marcher ?
Il espérait de tout cœur que oui, sinon elle risquait d'être déçue. Elle était si facile à impressionner. Lui aussi, la magie l'étonnait encore un peu, mais elle, elle était nouvelle dans ce monde.
Elle lui répondit néanmoins sur un ton persuadé :
- Je suis sûre que ça va marcher.
Elle porta la petite grue de papier près de ses lèvres, et souffla.
L'origami étendit ses ailes de lui-même et s'envola vers le ciel de l'été.
La rouquine éclata d'un rire joyeux, regardant l'objet s'éloigner, comme porté par le vent.
Mais ce que Severus observait avec attention, c'était elle.
L'Epouvanteur - Tom - L'existence de Dieu et du Diable - PG
(221 mots)
Si Tom n'est pas tout à fait sûr de l'existence de Dieu, il l'est de celle du Diable. Il n'a aucun doute dessus. Il en a trop vu pour ne pas y croire, et cela le réveille, certaines nuits sans lune, quand il se demande brusquement ce qu'il peut bien faire dans un monde où le Démon peut prendre forme et fouler le sol.
Il devrait se rassurer en se disant que si le Diable existe, Dieu, ou une entité qui lui ressemble, doit bien exister, en faveur du Bien. Mais il n'en a jamais vu la trace. Tout ce qu'il a fait, il le doit à lui-même et à ses amis, ses alliés. Jamais Dieu ne lui a tendu la main pour le sortir d'une situation. Certes, il a eu beaucoup de chance, mais peut-on réellement y voir une preuve de Sa volonté ?
Il a connu des prêtres à la croyance immaculée, qui furent vaincu. Les croix et les prières ne suffisent pas à chasser le Malin et ses envoyés. Seule la science de l'épouvanteur le peut, et c'est loin d'être un dieu, loin de là.
L'épouvanteur est un homme, avec ses faiblesses, ses failles. Et un jour, cet homme, ce sera lui, et il devra lutter seul. Car il ne pourra véritablement se fier qu'à ses propres capacités...
Pour
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Thor (movie) - Young!Loki et Young!Thor - La fin de l'histoire - PG
(519 mots)
« Et que se passe-t-il ensuite ? », s'exclama le jeune Thor avec impatience.
Loki lui jeta un regard glaçant qui refroidi à peine ses ardeurs ; il continua d'interroger :
- Est-ce que Arthur fut accueilli au Valhalla ? Est-ce que Lancelot s'en est sorti ? Et Guenièvre ? Elle a participé à la bataille, elle aussi ?
Son frère referma sèchement le livre et se leva. Il était plutôt grand pour son âge, et il en était fier. Cependant, nul ne doutait que Thor le rattrape un jour. C'était sa grande spécialité après tout.
- Je n'en sais rien. Le livre est fini.
- Va m'en chercher un autre qui raconte la fin !, ordonna le blondinet en se redressant dans ses couvertures.
- Il est tard, répliqua Loki. Je te suggère plutôt de t'endormir. C'était la condition sine qua none pour laquelle je te racontais cette histoire, rappelle-toi.
- Mais Lokiiiiiii, je veux savoir !, grogna le futur dieu du tonnerre
Le fils adoptif d'Odin soupira et se rassit, provoquant chez Thor un cri de joie.
- Lancelot n'était pas mort, en vérité, car il avait encore des choses à faire. C'est lui qui récupéra la dépouille d'Arthur, et la déposa, parmi ses possessions terrestres dans une embarcation à laquelle il mit le feu, avant de la rejeter au loin. La cérémonie funéraire fut très solennel, et nombreux furent les gens qui vinrent, de tous les pays, pour y assister. Après avoir honoré la mort de son roi, Lancelot rejoignit dame Guenièvre, qui s'était caché afin que nul ne la retrouve. Mais au bout d'un long périple semé d'embûches, Lancelot finit par la retrouver, fort heureusement. Ils s'installèrent dans une petite cabane, au fond des bois, et ils y vécurent longtemps, dans le bonheur simple de partager la compagnie l'un de l'autre...
- Et Merlin ?, l'interrompit Thor. S'est-il délivré de l'enchantement de Viviane qui le retenait prisonnier ??
- Bien sûr, mentit Loki. Il avait payé le prix d'un nombre incalculable d'années, et quand il sortir enfin de sa bulle et de sa geôle, il ne reconnu plus le monde. Viviane, et tous ceux qu'il avait connu étaient morts depuis bien longtemps, et il aurait voulu les rejoindre. Seulement, il n'était pas assez courageux pour se donner la mort. Ainsi, il décida de rejoindre le champs de bataille, et de risquer sa vie au combat. Il espérait se montrer digne de rejoindre son élève au Palais des Mille Portes...
Le petit blond s'étira en baillant.
- Et Morgane, que lui est-il arrivé ?
- Elle était la plus maligne de tous, répondit Loki. Elle se transforma en dragon, et partit à la conquête des cieux. On ne la revit plus jamais, mais d'aucun dise qu'on peut encore la voir dans le ciel, lorsque l'on lève les yeux. Elle serait un point noir à la limite du champs de vision, une étoile scintillante qui disparaît progressivement, laissant une trace orangée sur son passage, telle la queue d'un météore.
Il s'interrompit en constatant que Thor s'était endormi. Il esquissa un léger sourire, satisfait, et quitta la chambre.
X-Men - Bobby/John - Cette famille qui ne le mérite pas - PG
(259 mots)
Le sourire de John se crispe quand Bobby parle de sa famille. Il l'écoute palabrer, en pensant intérieurement que tout ce qu'il dit n'est que connerie niaise.
Bobby parle de ses parents et de son frère, comme s'ils formaient un tout, comme s'il allait retourner auprès d'eux, une fois ses études à l'institut Xavier terminées.
Pyro lui en veut de se montrer aussi naïf. Et il est jaloux aussi : de Bobby, tout d'abord, de son optimisme forcené, confinant selon lui à la bêtise, mais charmant au fond, presque enviable. Car il n'est rien de plus béni que l'ignorance. Oh, bien sûr, elle apporterait son lot de souffrances, le temps venu, quand Bobby rencontra l'hostilité de sa propre famille, qui se sera rendu compte qu'il est différent. Mais c'est également de cette famille ingrate que John est jaloux. Elle ne mérite pas l'affection de quelqu'un comme Bobby. Bien sûr, lui non plus ne la mérite pas, et de toute façon il ne se risquerait pas à lui en parler, de peur d'être rejeté. Cependant, la famille, elle, n'avait rien eu à faire, l'amour de Bobby était un dû auquel sa mère, son père, et son crétin de petit frère s'étaient habitués. Ils ne voyaient pas cela comme un don unique, quelque chose de précieux qu'il faut préserver.
Quand Bobby lui suggère de venir chez lui pour les vacances, John s'empresse de refuser, prétextant d'autres activités. Évidemment, ce sont des mensonges, et ils le savent tous les deux. Mais Pyro refuse d'en parler.
Expliquer son sentiment reviendrait à bavasser inutilement.
Et une petite bricole :
-
Deux petites poupées à imprimer et découper, pour l'enrouler autour du doigt


(J'ai piqué le concept à Silentreaper; ses petites poupées de Matt et Mello sont trooop mignonnes; et j'ai loupé mon coup en redimmensionnant, je voulais que Thor soit plus grand et plus large)
J'ai aussi répondu à deux de ses prompts sur cette même communauté :
Légendes arthuriennes - Morgane ou Morgause, Mordred - La naissance du Mal - R
Prompt: MYTHES ARTHURIENS - Mordred/Qui vous voulez - Mordred doit boir du sang pour survivre. (Pas forcément un vampire!)
(215 mots)
La naissance de Mordred avait été l'aboutissement, pour sa mère, d'une vie de labeur et de ténèbres. Elle tenait enfin en son pouvoir la clef qui ouvrirait la porte à toutes sortes d'horreurs.
Elle devinait, non sans raison, que Mordred causerait la chute de son père. Car il avait beau n'être qu'un bâtard issu d'une union éphémère et incestueuse, il n'en demeurait pas moins le premier né du roi, son seul héritier – et, sa mère s'assurerait, bien évidemment, qu'il soit le dernier.
Elle n'avait pas fait tous ces sacrifices en vain ; un jour viendrait son avènement – plus tard, bien sûr, il fallait que le petit grandisse pour réclamer son trône. Elle s'occuperait de lui, elle le choierait.
Elle lui donnerait le sein...
La première fois, il l'avait mordu fort, si fort, que la douleur était intolérable. Elle aurait pu le rejeter, le forcer à lâcher prise.
Mais au lieu de ça, elle le laissa boire. Il avait été crée pour devenir un monstre qui abattrait son propre père...le sang maternel ne pourrait que le pousser dans cette direction. Elle se persuada même, malgré la souffrance que cela lui imposait, que c'était une étape nécessaire à son développement.
Il fallait l'habituer dès maintenant à faire couler le sang...car cela ne faisait que commencer.
X-Men (movies) - Iceberg/Pyro - Une fête d'Halloween mouvementée - PG
Prompt: X-MEN (movies) - Bobby/John - Quelque chose change dans leur relation à une party d'Halloween.
(925 mots)
« Joyeux Halloween à tous ! », s'écrie quelqu'un dans la foule.
Tout le monde reprend en chœur, vampires, fées, sorcières, monstres en tout genre :
- Joyeux Halloween !
Puis la musique reprend. Le sol vibre.
Bobby revient vers John avec deux verres de bière. Il le trouve en charmante compagnie ; la jolie Catwoman, toute de cuir noir vêtue, l'entraîne sur la piste de danse. Ils entament un duo endiablé, elle, agile comme un félin, se dandine en griffant l'air de ses griffes en plastique, et lui, fait tourner ses fausses chaînes, imitant les mouvements lents du zombie qu'il incarne. Ils discutent, mais Bobby n'arrive pas à entendre ce qu'ils se disent. La fille éclate de rire.
Il s'assoit et sirote le contenu de son gobelet, sans se soucier des adolescentes qui passent devant lui en gloussant.
Le DJ de la soirée change de CD, et c'est un slow qui débute. Le mort vivant aux vêtements déchirés et la chatte voleuse se jaugent du regard un instant, puis elle lui prend la main, la pose sur sa taille. Ils se rapprochent l'un de l'autre, et commence à danser sur un rythme languissant, un peu sensuel.
Bobby les fixe intensément, sans un mot, sans un geste, simplement assis sur son siège, à boire de petites gorgées d'alcool qui lui montent rapidement à la tête.
« J'ai froid. », murmure la jeune fille dans sa combinaison moulante.
Elle frissonne et un petit nuage blanc sort de sa bouche. Elle ne le remarque pas, mais Pyro tourne la tête vers l'endroit où il attendait il y a à peine quelques minutes que Bobby ramène les boissons.
Il est là, il les observe.
Un sourire moqueur naît sur les lèvres du jeune homme.
- Attends, je vais te réchauffer, susurre-t-il avant d'embrasser sa compagne.
Il ferme les yeux, le temps du baiser, et les rouvre pour admirer la réaction de Bobby. Mais ce dernier est parti. Et quelqu'un lui attrape fermement le bras.
- Qu'est-ce que tu fais avec ma copine, toi ?
- Ça ne se voit pas ?, rétorque sèchement John, méprisant.
Il toise le joueur de football américain qui vient de l'agresser. Celui-ci n'a pas l'air d'apprécier et le repousse.
- Tu te prends pour un caïd, minus ?
John sort alors son briquet et le fait claquer brutalement ; le son résonne à peine au milieu du bruit, mais il l'entend, et sa voix prend un accent provocateur.
- Pas besoin avec les fillettes dans ton genre. On parie que je te fais chialer ta mère dans les secondes qui suivent ?
Ses doigt jouent avec son arme, et il sent le pouvoir rouler en lui, dans ses veines, tel un feu liquide, il n'a qu'à le relâcher, comme un muscle que l'on détend. Ce serait si simple, si facile...
- Toi !, gronde le sportif en l'attrapant par le col de sa chemise déchiquetée et terreuse.
- Hey !
Bobby surgit de la foule et pose le bras sur le poignet du malabar, essayant de le calmer. Mais l'autre le rejette d'un geste brusque.
- T'es qui toi ?
- Je suis son pote. Laisse-le tranquille. C'est ta nana qui est venu lui parler. On cherche pas d'emmerdes...
- De quoi tu me causes ? Tu traites ma copine d'allumeuse, c'est ça ? Tu veux qu'on aille dehors pour se fritter ?
- Ça va, aller, c'est bon, on comptait partir de toute façon...
Il attrape le bras de Pyro et tente de le faire se diriger vers la sortie. Néanmoins, le jeune mutant n'a pas dit son dernier mot.
- Pédale !
Heureusement, son interjection est couverte par la musique, et Bobby le traîne de force à l'extérieur.
- T'es dingue ? Tu cherches les embrouilles ou quoi ?, l'enguirlande Iceberg, le regard glacial.
- Il l'avait cherché, grogna John en faisant à nouveau mine de jouer avec son briquet.
Bobby lui prit son jouet.
- Arrête ça. Je te parle sérieusement, Pyro. On ne doit pas se faire remarquer en dehors de l'institut du professeur Xavier. Je ne veux pas d'ennuis. Tu imagines ce que la police ferait à deux mutants qui peuvent geler et brûler les gens ?
- Ils ne me font pas peur, crâne John. Qu'il vienne, je les attends !
Son camarade lève les yeux au ciel.
- Tu es stupide, vraiment !
Il s'éloigne, sortant dans la rue ; son ami le suit.
- Hey ! C'est pas moi qui suis stupide, mais toi !
- Et pourquoi ça ? Alors que je t'ai empêché de te battre avec ce type tout à l'heure ?, marmonne Bobby sans se retourner.
Pyro se plante devant lui, grave.
- Tu sais que je pourrais le tuer si j'en avais envie.
Icerberg s'arrête enfin, et prend une grande inspiration.
- Je le sais. C'est bien ça qui me fait peur, Pyro. Tu ne peux pas tuer les gens comme ça.
- Je ne l'ai pas fait.
Le blond vient tout près. Trop près. L'autre recule d'un pas, mais son compagnon avance.
- C'est pas pour ça que tu es en colère, hein ? Parce que tu es en colère, même si tu essayes de le cacher.
- Non, souffle Bobby en se figeant.
John en profite, saisit son visage entre ses mains nerveuses, et pose ses lèvres sur les siennes pour y laisser un baiser avide.
- Je...je ne sais pas quoi dire, déclare Bobby quand leurs bouches se détachent.
- Alors ne dis rien, et laisse-toi faire...
Oh, et comme j'ai également laissé des prompts, auxquels personne n'a répondu, je les mets ici, des fois que quelqu'un, une bonne âme, se sente particulièrement inspiré :
Fandom:Oglaf
Personnage/Couple:Sandoval->Ivan
Prompt: 5 trucs que Sandoval trouve attirant chez Ivan, et 1 fois où il a failli arriver à ses fins avec lui (et ne pas oublier cette règle importante : Tout ce qui vient de Xoan est poison XD)
Fandom: Dr Who
Personnage/Couple: Le Docteur/Le Maître
Prompt: Jeunesse sur Gallifrey, avec cette idée d'amitié très fusionnelle...et même un peu trop. Mais personne ne doit jamais le savoir
Safe Word: Pas de références à l'ancienne série, je ne l'ai pas vu. Mais je veux bien des descriptions de Gallifrey, combien ce monde était différent de la terre (le ciel et l'herbe de couleurs bizarres, les bâtiments aux formes étranges...tout est différent)
Fandom: Once Upon a Time
Personnage/Couple: Rumpelstiltskin/Belle
Prompt: Les manies de Rumpelstiltskin que Belle trouvent attachantes (ses tic de langages, ses petites révérences, ses petites exclamations, son rire un peu aigrelet, ses moments de calme où il tisse la paille en or...)
Safe Word: Pas de spoilers de la saison 2, please
Fandom: Kick Ass (film ou comics)
Personnage/Couple: Red Mist/Kick Ass
Prompt: Du non-con, du dirty talk, et un tas de choses pas gentilles du tout, gnéhéhéhé
Safe Word: Pas de restriction de rating !
Mais la nuit, tout était différent.
Seul dans sa chambre, John pouvait imaginer ce qu'il voulait, pour peu qu'il ne fasse rien qui puisse alerter son colocataire au talent de déduction pour le moins gênant, dans certaines situations – dans beaucoup de situations. Il pouvait alors l'étreindre à loisir, s'enivrer de son odeur, fourrer le nez dans son manteau et son écharpe, se blottir contre ce corps grand et mince, gracile. Caresser les pommettes hautes, effleurer les lèvres fines des siennes, passer la main dans les boucles brunes en désordre.
Toutes ces choses qu'il ne pouvait pas faire au grand jour, il les faisait dans ses rêveries, pendant qu'il se couchait. C'était frustrant, c'était pitoyable...mais ça lui suffisait amplement.
Pour le moment.